De nombreuses personnes se tournent vers YouTube pour obtenir des informations et des conseils sur leurs problèmes de santé. La plateforme vise à les aider à éviter les fausses informations.
Le YouTuber vous donne-t-il des conseils pour soigner une maladie est-il vraiment un médecin ou est-ce une personne non autorisée qui vous donne des informations trompeuses, parfois pour vendre vos produits ou vos entraînements ? Pour faire la différence, YouTube a lancé un programme de vérification auquel les professionnels de la santé peuvent s’inscrire pour prouver qu’ils sont qualifiés pour s’exprimer sur ces sujets.
Mettre en avant des vidéos sûres
La plateforme vidéo a détaillé ce nouveau programme dans un article de blog publié jeudi. Jusqu’à présent, seuls les organismes gouvernementaux, les hôpitaux et les universités pouvaient demander à être vérifiés sur YouTube pour des problèmes de santé. L’obtention d’une certification permet à leurs vidéos d’être signalées lorsque les utilisateurs recherchent une maladie, indiquant que ces vidéos proviennent de sources fiables.
Ce type de reportage devient une nécessité tant les sujets sensibles liés à la santé – comme le Covid ou l’avortement – sont la cible de campagnes de désinformation. Ce n’est pas seulement un problème sur YouTube mais aussi sur TikTok où il y a beaucoup d’informations inexactes sur, par exemple, la contraception.
Quels sont les critères d’éligibilité ?
Pour l’instant, ce poste est limité aux médecins, infirmières et professionnels de la santé mentale aux États-Unis. Les professionnels de la santé devront non seulement montrer leur diplôme, mais également disposer d’une chaîne YouTube qui suit les bonnes pratiques de l’OMS en matière de partage d’informations sur la santé. Les médecins américains peuvent déjà demander une certification, et YouTube ajoute que d’autres pays et d’autres spécialités seront ajoutés à l’avenir.
En France, le site propose déjà des vidéos avec le sous-titre « Sources d’informations de santé », comme celles de la chaîne YouTube des hôpitaux de Paris, de Santé publique France et celle de plusieurs universités.