Le maire d’Anvers (belge) Bart De Wever peut imposer une fermeture de deux mois à la salle de fitness et de boxe que le champion de kickboxing Jamal Ben Saddik a voulu ouvrir à Anvers début janvier, a décidé le Conseil d’État. La mesure administrative a été prise après un attentat, peut-être lié à la scène anversoise de la drogue, visant le bâtiment.

Plusieurs localités liées à la famille de Jamal Ben Saddik ont ​​été la cible d’actes de violence ces derniers mois. Ce fut notamment le cas pour un immeuble situé à Cruyslei à Deurne à Anvers. Ben Saddi voulait ouvrir une nouvelle salle de sport début janvier, le Vinci Club. Le 13 décembre, une attaque utilisant des feux d’artifice a frappé le bâtiment. La porte d’entrée de certains appartements a ensuite été gravement endommagée. Bart De Wever, le maire d’Anvers, a opposé son veto à l’ouverture du club au motif qu’il constituait une trop grande menace pour la sécurité et l’ordre publics, bien que Ben Saddik ait été considéré comme une victime dans cette affaire. Par conséquent, il a ordonné la fermeture du gymnase pendant deux mois, après quoi une nouvelle évaluation serait faite. Jamal Ben Saddi a fait appel de cette décision devant le Conseil d’Etat, mais celle-ci a été rejetée pour ce motif. Le tribunal trouve la motivation de De Wever convaincante et confirme que l’ordre public a été troublé avant même l’ouverture du club de fitness et de boxe. Même la surveillance par caméra n’est pas assez efficace tant que la surveillance policière permanente n’est pas évidente, estime le Conseil d’Etat. La fermeture temporaire de l’établissement n’est donc pas disproportionnée, comme l’a décidé le Conseil d’Etat en première instance (après une procédure d’urgence). (Belge)

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