Nous avons testé cette paire de lunettes Cosmo Connected qui dispose d’un affichage tête haute pour vous guider dans vos déplacements à vélo, scooter ou moto. La seule façon de l’utiliser est de connecter le Cosmo Vision à votre smartphone qui fera office de télécommande GPS. Le médicament est-il efficace ? C’est ce que nous avons voulu prouver.
La marque Cosmo Connected complète sa gamme d’accessoires destinés aux utilisateurs de vélos, motos et scooters avec une nouvelle paire de lunettes baptisée Cosmo Vision. Son but est simplement de vous montrer les différentes commandes liées à votre parcours, à commencer par la commande de navigation. Pour ce faire, Cosmo Vision se connecte via Bluetooth à un téléphone mobile, qui exécute une application dédiée à ce visiocasque. Notre test nous permettra d’évaluer la qualité et le confort d’utilisation de cet appareil annoncé à un super prix !
Une paire de lunettes d’apparences plutôt classique
En raison de l’électronique embarquée, les Cosmo Visions sont relativement gros. Il ne suffit pas (évidemment) de battre ou de défier les gars que nous avons goûtés lors de notre test intermédiaire. Peut-être parce que, d’une certaine manière, les Road sont presque « classiques » dans leur design extérieur. Cependant, à première vue.
Comme nous l’avons dit, pour organiser différentes informations liées à votre méthode, le type de lunettes comprend un dispositif de projection en son centre qui prend la forme d’une lentille noire qui est intégrée dans la monture sur le nez. Détendez-vous, le Cosmo vision est toujours très léger, il pèse 40 grammes, à aucun moment de notre voyage leur poids n’a été un problème, mais il faut avouer que nous les avons lors de nos déplacements en scooter électrique et en cycliste.
Les tentatives de test avec nos casques de moto ont été infructueuses : les deux étaient trop gros pour rentrer dans nos casques sans gêne. En revanche, il devrait mieux aller avec le modèle dit « jet » ou en tout cas un casque au lieu de s’ouvrir au niveau de la visière. Mais attention, ce n’est pas tout. Il y a une grande limitation, que vous ne pouvez pas comprendre, c’est qu’il n’est pas possible de porter des lunettes avec cet appareil. Si vous avez des problèmes de vision de près, alors Cosmo Vision n’est pas du tout pour vous.
Cet affichage tête haute exécute les commandes avec une petite impression, et il n’y a aucun moyen d’ajuster la netteté de ce qui conviendra à vos yeux. En même temps, dans un si petit système, il est sans doute difficile de faire autrement.
Pour en finir avec la partie design, à l’extérieur, les verres affichent un peu de noir tandis que les verres intérieurs bénéficient d’un traitement qui filtre la lumière extérieure et améliore la visibilité des signes projetés par le dispositif intégré.
Un affichage en réalité augmentée qu’ils disaient
Les branches sont assez fines, comme la charpente, mais on ne peut que regretter la très mauvaise qualité de l’ensemble. La chose est très différente dans son genre et on ne peut pas parler de concurrence, mais à 400 euros, il nous semble qu’une meilleure finition aurait été la bienvenue. En l’état, les deux panneaux en verre sont réalisés avec une imprimante 3D, ou par injection, avec des surfaces granuleuses : autrement dit, on dirait qu’on a encore un produit à l’état de produit. .
« Cosmo Vision, accroître la transparence dans les services de sécurité » peut être lu en gros sur le site du constructeur. La promesse à laquelle nous croyons mérite une explication. En effet, les termes « réalité augmentée » peuvent laisser penser que les instructions de navigation seront affichées dans le champ de vision, qui est conçu sur la route. Mais ce n’est pas du tout comme ça.
Le vidéoprojecteur se contente d’afficher quelques informations de base dans la lunette, au-dessus et à gauche de l’objectif droit. Il nous est impossible de saisir ce que nous avons sous les yeux tant le texte du tableau de bord est petit et très serré sur la partie sur le nez. Cependant, voici deux photos qui vous donneront une idée de la taille de la projection et de quelques signes.
Et c’est là notre principal problème, car même si l’application mobile permet de modifier l’affichage de quelques millimètres, le résultat n’est pas parfait. On va dire que c’est une concession à faire, en faveur de la spécification relative de ce verre, mais encore une fois, à ce niveau de prix, la pilule a du mal à passer.
Nous passerons sur le système Cosmo Vision car les connecter à nos téléphones ne nous a posé aucun problème. Cependant, avant de prendre la route, l’application mobile permet d’organiser un peu l’affichage en choisissant les commandes que l’on souhaite voir prioritaires.
Chaque écran que vous faites défiler peut contenir deux informations. L’écran d’information principal permet par exemple de choisir d’afficher la distance qui nous sépare de notre destination et la durée du trajet. Mais d’autres informations peuvent être sélectionnées, telles que la vitesse moyenne, la vitesse instantanée, la hauteur ou encore les informations liées au dénivelé positif ou négatif.
Une fois la vitre allumée, la destination saisie dans l’application et les calculs effectués par le téléphone, il ne vous reste plus qu’à vous laisser guider par les instructions qui nous sont transmises dans l’affichage ci-dessus. A noter que si vous possédez d’autres accessoires de la marque Cosmo Connected, tels que Cosmo Ride, Moto et Bike, vous serez informé de leur activation sur l’écran Cosmo Vision. Les objets chargés représentent exactement ce qui est placé dans le télescope.
Quant aux signes liés à la direction, ceux-ci sont représentés sous la forme d’une flèche et de la distance qui vous sépare du prochain déplacement. C’est simple et très efficace dans la plupart des situations, mais à l’approche de circuits complexes ou de connexions multiples, les choses peuvent devenir délicates. D’autant plus qu’il est important de noter que vous n’obtiendrez pas de guidage vocal ici, à moins que vous ne puissiez entendre ce que votre téléphone vous dit. N’oubliez pas qu’il est interdit de rouler à vélo ou à moto sur la voie publique avec des écouteurs dans les oreilles.
Nous n’avons pas eu l’occasion de tester cet appareil un jour particulier, pour savoir si les différents textes étaient bien visibles. Autre point sur lequel il faudra être prudent, mais nous pensons que le traitement du verre doit permettre d’y voir correctement sauf s’il y a une grande lumière naturelle.
Application mobile et autonomie
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Les captures d’écran ci-dessus nous permettent de partager avec vous une représentation des différentes informations qui défileront devant vos yeux en chemin grâce à la fonction de reconnaissance gestuelle : il faut passer la main devant la lunette pour faire défiler l’écran. Cependant, il existe également une autre partie importante de l’application. En plus des options de connectivité et de configuration, nous devons également vérifier l’unité GPS, qui est également très basique.
Une fois l’adresse renseignée dans l’application, il ne vous reste plus qu’à choisir le type d’itinéraire que vous souhaitez calculer : piéton, vélo, vélo ou moto. L’application ne propose pas beaucoup d’options et on aurait aimé, par exemple, proposer plusieurs méthodes avec des informations différentes. Loin et long, certes, mais pourquoi pas même les étapes de développement – importantes pour l’autonomie de la machine électrique, par exemple – la présence du cycle, etc.
Ne comptez pas trouver dans cette possibilité de créer des chemins avec de nombreuses étapes. Une option utile pour organiser un voyage à vélo ou à moto en créant un chemin privé avec des points de passage.
Lors de nos tests, nous avons également découvert que les sources d’intérêt sont limitées. Il est impossible de trouver certaines boutiques, restaurants et même de grands monuments lors de notre recherche : pas d’autre choix que de passer par Google Maps pour trouver l’adresse, puis de la saisir dans l’application Cosmo Connection. Oubliez aussi l’idée d’importer des itinéraires GPX pour vos trajets, c’est dommage aussi.
Test Cosmo Connected Cosmo Vision : notre verdict
Pour conclure, nous aimerions vous donner une démonstration précise de l’indépendance de la vision Cosmo, mais cela ne nous est pas possible. Bien sûr, celles-ci étaient suffisamment puissantes pour nous accompagner dans des balades à moto, parfois pendant plus d’une heure, mais après cela, nous n’avions d’autre choix que de les recharger. La gestion douteuse de la mise en veille et du démarrage nous oblige à chaque fois à remonter les lunettes pour les reconnecter avec notre téléphone.
Enfin, Cosmo Connected propose le Cosmo Vision dans un étui robuste assez grand pour contenir deux lunettes, un câble de recharge micro-USB et quelques petits cotons-tiges pour nettoyer le projecteur.