Après le Kobold VB100, Vorwerk revient avec le Kobold VK7, un aspirateur balai plus abouti, mais avec une philosophie tout aussi affirmée. On retrouve donc une architecture multifonctionnelle et des dustbags, que l’on croyait avoir été oubliés.

Vorwek ne produit pas seulement des Thermomix. La marque allemande est également présente sur le secteur des aspirateurs de sol avec sa gamme Kobold, des aspirateurs balais qui partagent de nombreuses qualités des multicuiseurs de la marque : qualité de fabrication irréprochable, performances élevées… mais aussi un prix stratosphérique. Après tout, dans la version de base, la facture est déjà de 999 €, ce qui fait du Kobold VK7 le modèle le plus cher de notre comparatif. Pour accéder à plus de polyvalence, tournez-vous vers un pack duo à 1449 € (comprenant la tête d’autolaveuse DuoSpeed) ou un pack trio qui monte jusqu’à 1699 € pour ajouter à tout cela l’Autolaveuse EB7. L’élément principal, l’aspirateur-balai VK7, est un modèle polyvalent qui ressemble davantage à l’Electrolux Pure Q9 qu’au Dyson V15 Detect. Mais ce qui le distingue surtout de la masse des autres appareils du secteur, c’est la présence d’un sac à poussière qui garantit que les déchets sont collectés dans l’aspirateur. Les autres caractéristiques sont moins originales et Vorwerk promet que le VK7 sait reconnaître les étages sur lesquels il passe afin d’ajuster sa puissance d’aspiration. De plus, vous pouvez compter sur une autonomie de 36 minutes sur sols durs à puissance minimale (4 niveaux possibles ainsi qu’un mode boost) et avec la brosse électrique en fonctionnement.

Commodité d’emploi

Alors que la grande majorité des autres constructeurs adoptent le format stick pour leurs aspirateurs balais, Vorwerk campe sur ses pieds et préfère toujours le format multi-usages pour son nouveau flagship Kobold VK7. Mais même s’il est possible de l’utiliser en mode aspirateur à main, on sent qu’il n’est pas fait pour ça. Tout d’abord, le poids du VK7 sans sa tête d’aspiration atteint 2,38 kg, ce qui n’incite pas vraiment à l’orienter dans tous les sens pour dépoussiérer les étagères. De plus, aucun accessoire (même une simple raclette longue ou une brosse textile) n’est inclus, du moins pas dans la version de base.

Le Kobold VK7 en mode aspirateur à main.

Le Kobold VK7 en mode aspirateur à main.

Le VK7 est donc principalement destiné au nettoyage des sols et il faut y fixer sa tête d’aspiration, que l’on peut facilement qualifier de massive. Une autre qualification lui convient parfaitement : lourd. En effet, il pèse 1,61kg et le poids de l’ensemble du VK7 culmine à 3,99kg, heureusement largement supporté par le sol. C’est pourtant un aspirateur de près de 4kg à pousser et à tirer, ce qui peut être fatiguant si la séance de nettoyage s’éternise. Cependant, la tête d’aspiration facilite le travail car elle est extrêmement flexible. De cette façon, vous ne glissez jamais, même lorsque les virages sont très serrés.

Le Kobold VK7 en mode aspiration au sol.

Le Kobold VK7 en mode aspiration au sol.

La poignée rotative du VK7 propose de remédier à l’un des principaux défauts des aspirateurs-balais ; accumulation. Une fois replié, il permet un gain de place en hauteur pour faciliter le rangement dans un placard. Dans cette position il sert également de poignée pour utiliser l’appareil précisément en mode aspirateur à main, mais comme nous l’avons vu, nous avons connu moins encombrant et plus léger pour cette utilisation.

Un gobelin VK7 sauvage apparaît !

Un gobelin VK7 sauvage apparaît !

Sur la poignée, nous trouvons à la fois le bouton principal et le variateur de puissance. Il est facile de passer de l’un à l’autre car les touches tombent parfaitement sous le pouce, ce qui n’est pas toujours le cas. De plus, un dernier bouton, à l’intérieur de la poignée, permet d’activer de temps en temps le mode boost ; lorsque la pression est relâchée, il se désactive. On maîtrise le tout en deux phases, trois mouvements.

Un autre élément qui améliore l’expérience utilisateur est que l’affichage électronique, qui est placé assez bas sur l’appareil – sans être gênant – est de bonne taille. Vous n’avez donc pas besoin de plisser les yeux pour le lire et savoir quel pourcentage de batterie il reste. Certes, Dyson est plus précis et parlant dans l’estimation du temps d’exécution restant à la seconde près depuis le V11 Absolute, mais les indications du VK7 permettent de planifier sereinement sa séance de nettoyage. De plus, Vorwerk a pensé à renverser les chiffres pour éviter que l’utilisateur ne confonde un « 50 » avec un « 02 » dans le feu de l’action, par exemple.

Sur cette photo il faut bien entendu lire 99% et non 66%.

Sur cette photo il faut bien entendu lire 99% et non 66%.

Vorwerk a cédé aux sirènes de la connectivité et nous pouvons donc appairer le VK7 via Bluetooth sur un smartphone. Les fonctions disponibles alors ne changeront pas radicalement le genre, même si adapter la puissance d’aspiration au type de surface à nettoyer peut être d’une certaine utilité. Vous pouvez également accéder à un rapport d’activité et d’entretien pour suivre les prochains travaux à effectuer. Enfin, la rubrique service après-vente et consommables est très complète pour faciliter le rachat.

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Quelques captures d’écran de l’application. © Vorwerk

Quelques captures d’écran de l’application.

Comme il s’agit d’un aspirateur-balai polyvalent, il n’est pas nécessaire d’installer une ancre murale, bien qu’elle soit incluse. Pour charger, branchez simplement une prise de courant propriétaire à l’arrière du VK7. Notez qu’il y a un chargeur de batterie dans la boîte. Ainsi chacun peut choisir la méthode qui lui convient pour donner un coup de boost à son aspirateur.

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Aspiration

Si on peut trouver beaucoup de choses à reprocher au Kobold VK7, tout le monde s’accorde quand il s’agit de parler de ses performances d’aspiration.

Sur moquette épaisse, il récupère 100% des déchets en une minute en mode normal. Sans même enclencher le mode boost et en n’utilisant « que » la puissance d’aspiration maximale, 100% des déchets sont récupérés en 30 secondes. À part le Roborock H7, aucun autre aspirateur-balai n’a fait mieux.

Sur une moquette fine, le sol est impeccable en seulement 30 secondes, même au niveau de puissance le plus bas.

Le même constat peut être fait sur sol dur : 30 secondes de nettoyage suffisent pour obtenir un sol impeccable, que le Kobold KV7 fonctionne en mode normal ou maximum.

Entretien

Depuis le Kobold VB100, Vorwerk n’a pas jugé nécessaire de changer son système de sac à poussière jetable. On retrouve donc les mêmes avantages et inconvénients qu’en octobre 2019.

Les sacs jetables sont donc très hygiéniques, aussi bien lors de l’aspiration (la matière ne s’échappe pas du boîtier) que lors du vidage, puisque vous ne mettez jamais les mains dans la poussière. Ce qui ne gâche rien, l’accès à ceux-ci est très simple – la housse se retire facilement – et retirer ou installer un sac n’est pas plus compliqué. Le revers de la médaille est que très souvent il faut acheter des sacs dont le volume ne dépasse pas 0,8 litre. Pour info, ils sont vendus par pack de 6 pour 15€ sur le site officiel de Vorwerk. Mais surtout, de nombreux matériaux entrent dans sa fabrication. Entre l’enveloppe, les différents plastiques et caoutchoucs qui ne sont ni découpés ni vissés mais thermoscellés, leur recyclage nous semble bien trop compliqué à mettre en œuvre concrètement.

L’intérieur du Kobold VK7 exposé.

L’intérieur du Kobold VK7 exposé.

Comme nous l’avons déjà dit, la poussière repose parfaitement dans le sac. Lors de notre test de filtration, les 20 grammes de cacao que nous lui avons fait avaler n’ont pas pu passer dans le circuit d’air ni sur le pré-filtre. Cette dernière, non lavable, est donc relativement épargnée et il n’est pas nécessaire de la remplacer trop souvent. A ce sujet, sachez qu’on peut aussi le trouver sur le site de Vorwerk, vendu 6€ pièce.

Le sac à poussière est composé de plusieurs matériaux.

Le sac à poussière est composé de plusieurs matériaux.

Quant à l’entretien du pinceau, ou plutôt des pinceaux, il est très simple. Il peut être détaché sans outils spéciaux. Après les avoir retirés sans aucun effort, nous replaçons le duo dans leurs emplacements respectifs sans plus d’effort.

Autonomie

Le Kobold VK7 peut aspirer pendant 35 minutes et 30 secondes en mode normal. Il n’y a rien à éternuer, et de nombreux aspirateurs-balais font un bien meilleur travail, comme le Roborock H6, qui a pu fonctionner pendant près d’une heure dans une configuration similaire.

A puissance maximale, l’autonomie du Kobold VK7 ne dépasse pas 9 min 30 s. C’est un peu court, jeune homme !

Bruit

Il faut croire que la carrosserie du VK7 isole bien le bruit du moteur, ce dernier étant tout à fait supportable.

A puissance normale, le niveau sonore n’atteint que 54 dB(A). Ainsi, vous pouvez nettoyer tout en écoutant votre podcast préféré sans que le son ne monte trop. A puissance maximale, le bruit monte à 63 dB(A), ce qui s’avère là encore très discret pour un aspirateur-balai.

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Points forts

Performances d’aspiration.

Très silencieux.

Entretien simplifié grâce aux sacs à poussière.

Points faibles

Lourd.

Arrive très vite à bout de souffle.

Sacs à acheter régulièrement, et qui sont peu, voire pas recyclables.

Conclusion

Comment fonctionne l’évaluation ?

Certains aspects du Vorwerk Kobold VK7 semblent tout droit sortis des années 1970, comme le format multi-usages ou les sacs à poussière difficilement recyclables. Cependant, ses performances d’aspiration et son contrôle du bruit l’ancrent complètement dans les années 2020. On a bien sûr connu des aspirateurs-balais au rapport performance/prix bien plus intéressant, mais ce VK7 est un appareil tout à fait recommandable capable de remplir efficacement sa mission sur toutes surfaces.