Des pièces en denim indigo de la marque japonaise FDMTL, à Marie Martens et ses sacs « Boobs » au design délicat, en passant par les essentiels de sous-vêtements d’Håndværk… voici une sélection de marques et de créateurs parmi lesquels choisir. Indicateurs masculins/féminins et édition d’acceptation britannique. Ces rendez-vous business et textile, dans l’esprit des Fashion Weeks, font partie des rendez-vous mode incontournables de ce début d’année à Paris.

Née en 2005 à Tokyo, la marque japonaise FDMTL (prononcer « fondation ») dévoile sa collection de denim, fait main et entièrement confectionné sur l’île du Japon, au théâtre Tranoï. Avec des pantalons, des kimonos et des chemises amples, le label propose des patchwork de haute volée, hérités de l’art traditionnel du « Sashiko Boro » (un style ancien). Ainsi, le label de Gaku Tsuyoshi associe des tissus denim – du vert indigo aux différents délavages – chanvre et coton, dans les bleus et les kakis. D’un label de niche, connu du cercle des domestiques, à la collaboration avec Vans et New Balance, cette marque rayonne aujourd’hui à l’étranger avec quarante-cinq points de vente.

Parmi les positions du show Homme/Femme, un nouveau venu : Post Overalls. Communément connue sous le nom de Post O’Alls, cette marque japonaise d’inspiration fonctionnelle, créée par Takeshi Ohfuchi, vend des vêtements fonctionnels aux influences vintage. Bérets canotier, vestes en toile indigo et chemises oversize ressemblent aux vêtements des ouvriers américains des années 1930, comme hérités de la seconde révolution industrielle. Gros vendeur, la marque de denim est vendue dans une vingtaine de villes au Japon, en Europe et aux Etats-Unis, et sur son site de e-commerce.

Dans le showroom de Welcome Edition, le créateur de jeans Jason Denham présente sa marque qu’il a fondée avec sa femme Debbie en 2008 à Amsterdam. Pour son quinzième anniversaire cette année, la marque haut de gamme présente une capsule, en édition limitée, déclinée dans des tons naturels d’indigo, des pigments violacés issus d’une plante appelée indigo tree. Avec une vraie philosophie, la marque incite ses clientes à porter leur « jean » le plus longtemps possible sans le laver, ​​​​​​​​​et ainsi voir qu’il se patine au fil du temps et des conflits.

Dans Who’s Next, la marque française de chaussures pour femme Créatis présente une collection d’escarpins et de bottines aux lignes féminines et aux couleurs vives. Basée à Marseille et fondée par Anne Gilles, cette enseigne était un important magasin de chaussures multimarques de la ville de Marseille avant de déposer le bilan en 2016. Ces dernières années, Créatis a ouvert un nouveau chapitre de son histoire, il change avec beaucoup de de l’argent. étiquette (environ 265 euros pour des bottines à angle) made in Marseille et fabriquées dans des ateliers familiaux en Espagne. Implanté dans une soixantaine de points de vente, Créatis joue aussi la carte de la surprise en brandissant certaines de ses marques avec des détails inattendus.

Marie Martens, la marque parisienne de maroquinerie au twist belge, sera également au salon Who’s Next. Notamment connue pour sa collection Boobs de petite maroquinerie, dans laquelle les seins des femmes sont dessinés artificiellement, et dont 10% des ventes sont reversés à des associations de lutte contre le cancer du sein, la marque montrera tout de la collection. Sacs ceinture, sacs à bandoulière… Les pièces intemporelles sont toujours renouvelées avec des détails uniques. Marie Martens, qui possède un magasin à Versailles près de Paris, est également présente dans environ 80 points de vente, principalement en France et en Belgique.

La marque japonaise Nanamica, fondée par Eiichiro Honma en 2003, présente ses vêtements techniques et fonctionnels au salon Homme/Femme. La griffe, dont le nom signifie « maison des sept mers », est typique de ce quartier parisien dédié à la mode contemporaine. Ses silhouettes épurées, à l’allure masculine, sont faites de matières résistantes telles que le Gore-tex imperméable ou le Kodenshi, technologie textile infusée de microparticules de céramique qui les rendent naturellement chaudes. La marque possède plusieurs boutiques dans l’archipel nippon, comme sa boutique phare de la rue Daikanyama dans le quartier de Shibuya (du nom de Brooklyn à Tokyo), ainsi qu’une boutique à New York.

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Sister, la marque belge de prêt-à-porter féminin créée en 2018, installe ses étagères colorées chez Who’s Next, un espace dédié aux petites créations. Kimono au motif pied-de-poule chocolat, robe-chemise en velours, maille vert bouteille colorée de bleu ciel… Avec ses vêtements inspirés des seventies, la marque née à Anvers – les jumeaux Casart, tablette pour hommes – signifie une structure éco-responsable, Made en Europe de la Roumanie à l’Ecosse et 100% de matériaux biodégradables.

Des sandales de plage aux bottes de pluie, Méduse, qui a plus de 75 ans, défilera à Impact. Un programme destiné à promouvoir la responsabilité environnementale de Who’s Next. Et la durabilité est une question puisque Méduse, depuis 2003 par l’entreprise Humeau-Beaupréau (chaussures Bopy, etc.), affirme que tous ses modèles sont faits de plastiques sans phtalates pouvant être recyclés jusqu’à sept fois.

Veja, la marque de baskets éco-responsable fondée en 2005 par Sébastien Kopp et François-Ghislain Morillion, sera présente au salon Homme/Femme. Le label certifié « B Corp » est présent dans 3 000 points de vente et compte actuellement trois magasins en France, un à New York et un à Berlin, ce dernier.

La marque américaine Håndværk (son nom signifie « artisanat »), créée en 2013 par Esteban Saba et Petra Brichnacova, apporte ses précieux vêtements au défilé Homme/Femme. Un vestiaire de pièces intemporelles, composé de mailles, sweats et sous-vêtements, au style épuré et léger, confectionné lors de réunions de famille au Pérou avec des matières locales de qualité, comme le coton k’ pima (souvent appelé « soie ». America ») et la laine d’alpaga.

Fame, pièce maîtresse du salon Who’s Next, dédié aux plus grandes marques et designers, accueille l’Ambassade de Bricks and Logs, le label de Niko Vatheuer et ses silhouettes modernes, au style fonctionnel et streetwear. Disciple de la slow fashion, dite slow fashion et pour de multiples raisons, la marque fondée en 2015 prône une bonne production animale – elle n’utilise pas de laine dans sa collection – et est certifiée vegan par l’organisation PETA (People for the Ethical Treatment of Animals) .

Au salon Welcome Edition, la marque new-yorkaise Bags in Progress montre qu’un sac peut être à la fois fonctionnel, léger et beau. Comme son sac seau en nylon aux formes modernes et urbaines ou le Funnypack Crossbody qui se porte de trois façons, autour de la taille comme une banane, porté main ou croisé. Bags in Progress compte une soixantaine de distributeurs principalement au Japon et sur son marché domestique : les Etats-Unis.

Fondée en 2018 par la société italienne Trerè, qui fabrique des produits de sport, UYN participe pour la première fois au programme commercial Who’s Next. La marque de sport produira ses baskets techniques en utilisant les compétences en tricot de sa maison mère et sa collaboration avec l’architecte Patricia Urquiola. Le résultat de cette rencontre ? Une chaussure fabriquée en Italie avec de nombreuses lignes urbaines inspirées de la chaussette.

A côté du Garage Amelot dans le 11e arrondissement de la capitale, le salon Tranoï accueille MRKTN, la marque du designer québécois Markantoine Lynch-Boisvert. Privilégiant un style qu’il qualifie de « skatewear conceptuel », il mêle dans ses pièces des références au septième art, à la contre-culture et à l’univers gothique. Ces nombreuses influences se retrouvent dans des chaussettes logo jaune fluo, des sweats à capuche entièrement décorés de sequins argentés et des chandails de hockey surdimensionnés.

La marque texane Stan Ray présente ses collections en English Reception Edition. Au programme : des pantalons de jogging kiwis streetwear, des workwear beiges pleins de poches, façon héritage des constructeurs de maison des années 70, ou encore des manteaux unis de velours lilas doublés de lin pour plus de chaleur. autant que possible. La marque, fondée il y a 51 ans par le couturier Earl Beard et sa femme Billie Jean, est toujours fabriquée aux États-Unis, dans la ville de Crockett.

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