La star de télé-réalité Kendall Rae Knight à la soirée VIP SHEIN au festival britannique Creamfields le 26 août 2022 (Photo de Shirlaine Forrest/Getty Images pour SHEIN) (SHIRLAINE FORREST/Getty Images via AFP)
Vous avez détesté H&M, Zara et Primark ? Vous n’avez rien vu. Shein, un site de vente de vêtements en ligne venu de Chine, décline à outrance le modèle fast fashion, et fait ressembler ces poids lourds à des dinosaures. Angoissant ?
Qui peut acheter ses vêtements sur Shein, cette appli made in China qui inonde les réseaux sociaux de petites robes d’été à moins de 10 euros, d’eye-liners à 2,99 euros et habille les kids ? en casquette pour le prix de deux culottes de Monop ? A première vue personne, si vous demandez à votre entourage à la volée… tant que vous avez plus de 30 ans, pas d’ados à habiller, un peu de pouvoir d’achat ou une forte conscience écologique et sociale. En clair, une clientèle que ne vise pas (encore) cette marque de vêtements bon marché, fabriquée quasiment à la demande à Guangzhou, dans le sud de la Chine. Mais jusqu’à quand ?
Avec 40 millions d’acheteurs actifs dont près de la moitié ont entre 15 et 25 ans ! (1) –, Shein impose son style dans 150 pays (dont les Etats-Unis) et donne des sueurs froides aux principaux acteurs de la fast fashion. En France, il était, en juin 2021, le 6e e-commerçant de mode, selon les données de Kantar Worldpanel.
Mais c’est à marche forcée qu’elle avance désormais ses pions en France, multipliant les ouvertures de devantures éphémères (sans achat physique possible) à Paris, Marseille, Lyon, Montpellier, Toulouse ou Toulon. Il faut dire qu’avec une croissance de plus de 900% en trois ans et un chiffre d’affaires de 15 milliards de dollars en 2021, la petite entreprise de robes de mariée créée par Chris Xu en 2010 a les moyens de poursuivre son développement. – ignorant les critiques récurrentes de son b
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