Tachymétrique, télémétrique, pulsomètre, échelle décimale… A quoi servent chacune de ces indications et comment les utiliser ?

Pourquoi les chronographes sont-ils si populaires ? Pour leur look, mais aussi pour l’esprit viril et sportif qu’ils incarnent. De plus, lorsque vous en activez une, c’est plus souvent pour admirer le mouvement de la trotteuse que pour réellement utiliser la fonctionnalité. Seul bémol : parmi les détails esthétiques caractéristiques des chronographes, les tranches, souvent chargées de chiffres, rendent ces instruments aussi séduisants qu’incompréhensibles.

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L’échelle tachymétrique

Le tachymètre est un instrument de mesure de vitesse ou de débit. Il calcule une vitesse moyenne en fonction du temps nécessaire pour parcourir une distance donnée. Le calcul se fait souvent à partir d’une distance de 1000 mètres. Par exemple, le temps nécessaire pour parcourir un kilomètre permet à l’utilisateur de connaître le nombre de kilomètres qu’il peut parcourir en une heure. Ce type d’indication est très utile pour les pilotes, aussi bien dans l’aéronautique que dans le domaine automobile. Concrètement, en monitoring, pour calculer la vitesse d’une voiture sur une distance connue, il suffit d’appuyer une première fois sur le poussoir du chronographe, lorsque l’on « renseigne » la distance à parcourir, puis d’appuyer une seconde fois sur ce bouton. la « fin » de cette distance a été atteinte. Lorsque le temps écoulé est de 45 secondes, l’aiguille centrale, activée par le poussoir, pointe le chiffre « 80 » de l’échelle tachymétrique et la distance est réglée en kilomètres, ce qui signifie que la voiture roule à 80 kilomètres/heure. Pour calculer le débit d’une machine, il suffit de démarrer le chronographe, puis de compter le nombre d’unités produites. Lorsque ce nombre est atteint, le chronographe s’arrête. Si vous avez compté jusqu’à 100 et que l’aiguille centrale pointe sur « 75 », cela signifie que la machine a un taux horaire de 75 fois 100 unités. Soit qu’elle produit donc 7 500 unités par heure.

Échelle télémétrique

L’échelle à ruban est graduée pour indiquer la distance entre une source lumineuse et une source sonore. Plus simplement, il permet de mesurer certaines distances en calculant l’intervalle entre l’observation d’un phénomène et le bruit provoqué par ce dernier. Au poignet, le télémètre mesure ainsi la distance entre l’emplacement du porteur et un objet qui émet de la lumière et du son. Dans un cas pratique, c’est la distance de l’endroit où la foudre a frappé en mesurant le temps qui s’est écoulé entre le moment où vous voyez la foudre et le moment où vous entendez le tonnerre. Au moment de l’éclair, il suffit d’activer immédiatement le chronographe, puis il s’arrêtera dès que vous entendrez le bruit du tonnerre. L’aiguille centrale s’arrête ainsi sur l’échelle télématique en indiquant la distance qui sépare le porteur de l’éclair. Cette échelle est graduée en supposant (dans presque tous les cas) que le son parcourt une distance de 1 kilomètre en 3 secondes à une température ambiante de 20°C.

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Pulsomètre

Le pulsomètre indique directement, sans calcul, la fréquence des battements cardiaques. Conçue à l’origine pour les médecins et infirmiers afin de leur permettre de prendre plus rapidement le pouls de leurs patients, elle est aujourd’hui intégrée dans des chronographes ou des compteurs sportifs très prisés des collectionneurs. Le principe du pulsomètre associe l’aiguille du chronographe à une échelle aux graduations particulières, qui permet, après seulement 15 ou 30 pulsations, d’afficher sur le cadran la fréquence cardiaque du patient. Après le nombre déterminé de pulsations d’essai, le chronographe s’arrête et l’aiguille indique le nombre de pulsations par minute sur la graduation du pulsomètre. Par exemple, lorsqu’une impulsion démarre, l’opérateur démarre le chronographe. Après la 15ème impulsion, il arrête le chronographe à 18 secondes, provoquant l’arrêt d’une trotteuse centrale et indiquant sur l’échelle pulsométrique à une vitesse de 50 alternances par minute.

Échelle décimale

Cette balance est idéale pour les analyses statistiques, les calculs industriels, les moyennes, les prix, etc. Il permet de mesurer la durée pour effectuer chaque opération. Dans un cadre industriel, le chronographe est démarré lorsqu’une première pièce entre en production, puis il s’arrête lorsque la tâche est terminée et que la suivante a commencé. Le résultat indique le temps nécessaire pour produire une pièce. Concrètement : un artisan est chargé d’assembler des bracelets sur des montres. Un collègue qui l’observe appuie sur le poussoir du chronographe lorsqu’il démarre son montage, et appuie à nouveau sur ce poussoir pour arrêter le chronographe lorsqu’il démarre un second montage. L’heure lue sur la lunette, pointée depuis l’aiguille centrale, indique alors la durée de l’opération en centaines de minutes.

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