Le texte met en œuvre les recommandations de la commission d’enquête du Sénat sur l’emprise croissante des cabinets de conseil privés sur les politiques publiques, dont le rapport a été publié en mars 2022. Cette commission d’enquête a révélé l’ampleur du phénomène de recours de l’État aux cabinets de conseil à forte valeur ajoutée. les enjeux stratégiques (crise sanitaire, stratégie nationale de santé…) et les risques liés à cette pratique, notamment pour la démocratie et la légitimité des fonctionnaires. Le projet de loi, enrichi par les sénateurs lors de l’audition, s’appliquera à l’Etat et ses établissements publics, aux organismes administratifs et publics indépendants, à la Caisse des dépôts et consignations et aux hôpitaux. Les amendements impliquant les autorités locales dans cette mesure ont été rejetés. Cet aspect n’a pas été pris en compte par la commission d’enquête. Côté privé, les nouvelles règles s’appliqueront aux prestataires de services de conseil, à leurs sous-traitants et consultants pour une gamme de services : stratégie, gestion des ressources humaines, finance, communication, mise en œuvre des politiques publiques, conseil informatique hors prestations de programmation et de maintenance. Les professions juridiques réglementées telles que les avocats et les notaires ont été exclues par l’amendement. Plus de transparence et un meilleur contrôle des sociétés de conseil Afin de « mettre fin à l’opacité des services de conseil », de nouvelles obligations de transparence sont imposées aux sociétés de conseil et aux consultants. Ils ne pourront pas prendre de décisions administratives, mais uniquement proposer « plusieurs scénarios aux administrations bénéficiaires sur la base d’informations factuelles et impartiales ». Afin d’éviter de changer de genre, il leur sera interdit d’utiliser tout signe distinctif (logos, etc.) de l’administration. Il leur sera également interdit d’attribuer une adresse email contenant le nom de domaine de l’administration. Cette dernière règle était déjà déterminée par la circulaire du Premier ministre du 19 janvier 2022, qui réglemente l’utilisation des services intellectuels par les administrations et les établissements publics des pays. D’autres dispositions visent à supprimer la pratique de la gratuité (pro bono) des consultants ou à leur imposer l’usage du français dans leurs échanges avec l’administration et dans leurs documents. De nouvelles obligations pèsent également sur les administrations. Lorsque le document est établi avec la collaboration de consultants, l’administration doit fournir ces informations, définir la prestation de conseil fournie et son cadre contractuel. De plus, les administrations devront évaluer systématiquement les services des entreprises. Le règlement déterminera le modèle de ces évaluations, qui seront publiées en données ouvertes. Le gouvernement doit remettre un rapport annuel sur l’utilisation des services de conseil au Parlement le premier mardi d’octobre, en même temps que le projet de loi de finances pour l’année. A l’origine, les auteurs du projet de loi prévoyaient un « budget jaune », mais seule la loi de finances peut créer de tels documents qui sont annexés au budget. En réponse à cet engagement initial, le 10 octobre 2022, dans le cadre du projet de loi de finances 2023, le gouvernement a publié le premier « jaune » dédié au recours aux conseils extérieurs. En outre, le ministre de l’Administration publique doit présenter un rapport sur la cartographie des ressources humaines au Parlement et au Conseil supérieur de la fonction publique de l’État dans les six mois suivant la publication de la loi, puis tous les cinq ans. chaque ministère en matière de concertation interne et ses mesures de promotion de la concertation interne. Nouveau cadre déontologique pour les sociétés de conseil Le projet de loi établit de nouvelles règles déontologiques. Les sociétés de conseil et les consultants doivent prévenir ou éliminer tout conflit d’intérêts. Avant chaque service, ils seront tenus de s’engager sur un code de conduite et d’adresser une déclaration d’intérêt à l’administration compétente. La Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HTVP) s’est vu confier une nouvelle mission de contrôle déontologique des prestations de conseil et de nouveaux pouvoirs de contrôle. Elle peut être saisie d’office ou elle peut être saisie par une régie bénéficiant d’un conseil, un syndicat de la fonction publique nce, le Premier ministre, le président de l’Assemblée nationale et du Sénat, et les associations anti-corruption. En cas de manquement aux règles déontologiques, les sociétés de conseil encourent une amende administrative de maximum 2% de leur chiffre d’affaires global annuel, et les consultants une amende de maximum 15 000 euros par manquement constaté. Ces amendes, qui pourront être rendues publiques, seront infligées par une nouvelle commission des sanctions instituée dans le cadre de la HATVP. En outre, la société de conseil ou le consultant qui se verra infliger une amende par la HATVP sera automatiquement exclu de la passation des marchés publics, de défense-sécurité et de concession (sauf s’il régularise sa situation). Une évolution a été apportée à ce dispositif : le faux témoignage d’un consultant devant un tribunal ou un huissier de justice sera également un motif d’exclusion des marchés publics. Le texte réglemente également les pratiques commerciales des sociétés de conseil et des consultants. Ces derniers doivent notifier à la HATVP leurs activités de collecte ou de recherche auprès des pouvoirs publics. L’État ne réglemente pas actuellement cette collecte. Les allers-retours entre l’administration et les sociétés de conseil (rétro-rétro-rétro-rétro-rétro) sont également mieux encadrés et contrôlés par la HATVP. Des données gouvernementales mieux protégées Enfin, le projet de loi interdit aux cabinets de conseil et consultants de réutiliser à des fins de conseil les données collectées auprès de l’administration ou de tiers et les oblige à supprimer les données qui leur sont confiées un mois après la cessation de service. La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) peut contrôler ces obligations. Cette décision fait suite à une mise en garde d’une commission d’enquête du Sénat sur le « paradoxe des données » : les cabinets de conseil veillent à ce que les données collectées dans le cadre de leurs prestations au pays ne soient pas réutilisées au profit d’autres clients, mais offrent en même temps des benchmarks ou des benchmarks réalisés en un temps record, ce qui signifie beaucoup de données. Le projet de loi doit maintenant être examiné par les députés.
Le texte met en œuvre les recommandations de la commission d’enquête du Sénat sur l’emprise croissante des cabinets de conseil privés sur les politiques publiques, dont le rapport a été publié en mars 2022. Cette commission d’enquête a révélé l’ampleur du phénomène de recours de l’État aux cabinets de conseil à forte valeur ajoutée. les enjeux stratégiques (crise sanitaire, stratégie nationale de santé, etc.) et les risques liés à cette pratique, notamment pour la démocratie et la légitimité des fonctionnaires.
Le projet de loi, enrichi par les sénateurs lors de l’audition, s’appliquera à l’Etat et ses établissements publics, aux organismes administratifs et publics indépendants, à la Caisse des dépôts et consignations et aux hôpitaux. Les amendements impliquant les autorités locales dans cette mesure ont été rejetés. Cet aspect n’a pas été pris en compte par la commission d’enquête. Côté privé, les nouvelles règles s’appliqueront aux prestataires de services de conseil, à leurs sous-traitants et consultants pour une gamme de services : stratégie, gestion des ressources humaines, finance, communication, mise en œuvre des politiques publiques, conseil informatique hors prestations de programmation et de maintenance. Les professions juridiques réglementées telles que les avocats et les notaires ont été exclues par l’amendement.
Plus de transparence et un meilleur encadrement des cabinets de conseil
Le texte met en œuvre les recommandations de la commission d’enquête du Sénat sur l’emprise croissante des cabinets de conseil privés sur les politiques publiques, dont le rapport a été publié en mars 2022. Cette commission d’enquête a révélé l’ampleur du phénomène de recours de l’État aux cabinets de conseil à forte valeur ajoutée. les enjeux stratégiques (crise sanitaire, stratégie nationale de santé, etc.) et les risques liés à cette pratique, notamment pour la démocratie et la légitimité des fonctionnaires.
Le projet de loi, enrichi par les sénateurs lors de l’audition, s’appliquera à l’Etat et ses établissements publics, aux organismes administratifs et publics indépendants, à la Caisse des dépôts et consignations et aux hôpitaux. Les amendements impliquant les autorités locales dans cette mesure ont été rejetés. Cet aspect n’a pas été pris en compte par la commission d’enquête. Côté privé, les nouvelles règles s’appliqueront aux prestataires de services de conseil, à leurs sous-traitants et consultants pour une gamme de services : stratégie, gestion des ressources humaines, finance, communication, mise en œuvre des politiques publiques, conseil informatique hors prestations de programmation et de maintenance. Les professions juridiques réglementées telles que les avocats et les notaires ont été exclues par l’amendement.
Afin de « mettre fin à l’opacité des prestations de conseil », de nouvelles obligations de transparence sont imposées aux cabinets de conseil et consultants. Ils ne pourront pas prendre de décisions administratives, mais uniquement proposer « plusieurs scénarios aux administrations bénéficiaires sur la base d’informations factuelles et impartiales ». Afin d’éviter la confusion des genres, il leur sera interdit d’utiliser les signes distinctifs (logos, etc.) de l’administration. Il leur sera également interdit d’attribuer une adresse email contenant le nom de domaine de l’administration. Cette dernière règle était déjà déterminée par la circulaire du Premier ministre du 19 janvier 2022 qui réglemente l’utilisation des prestations intellectuelles par les administrations et établissements publics du pays. D’autres dispositions visent à supprimer la pratique de la gratuité (pro bono) des consultants ou à leur imposer l’usage du français dans leurs échanges avec l’administration et dans leurs documents. De nouvelles obligations pèsent également sur les administrations. Lorsque le document est établi avec la collaboration de consultants, l’administration doit fournir ces informations, définir la prestation de conseil fournie et son cadre contractuel. De plus, les administrations devront évaluer systématiquement les services des entreprises. Le règlement déterminera le modèle de ces évaluations, qui seront publiées en données ouvertes. Le gouvernement doit remettre un rapport annuel sur l’utilisation des services de conseil au Parlement le premier mardi d’octobre, en même temps que le projet de loi de finances pour l’année. A l’origine, les auteurs du projet de loi prévoyaient un « budget jaune », mais seule la loi de finances peut créer de tels documents qui sont annexés au budget. Le gouvernement a su répondre à cet engagement initial pris le 10 octobre 2022, dans le cadre de la loi de finances pour 2023, la première « jaune » dédiée au recours aux conseils extérieurs. En outre, dans les six mois suivant la publication de la loi, puis tous les cinq ans, le ministre de l’administration publique doit remettre au Parlement et au Conseil supérieur de la fonction publique d’État un rapport sur la cartographie des ressources humaines de chaque ministère. en matière de concertation interne et ses mesures pour favoriser de conseil interne.
Afin de « mettre fin à l’opacité des prestations de conseil », de nouvelles obligations de transparence sont imposées aux cabinets de conseil et consultants. Ils ne pourront pas prendre de décisions administratives, mais uniquement proposer « plusieurs scénarios aux administrations bénéficiaires sur la base d’informations factuelles et impartiales ». Pour éviter la confusion des genres, il leur sera interdit d’utiliser les signes distinctifs (logos, etc.) de l’administration. Il leur sera également interdit d’attribuer une adresse email contenant le nom de domaine de l’administration. Cette dernière règle était déjà déterminée par la circulaire du Premier ministre du 19 janvier 2022 qui réglemente l’utilisation des prestations intellectuelles par les administrations et établissements publics du pays.
D’autres dispositions visent à éliminer la pratique des services gratuits (pro bono) pour les consultants ou leur imposent d’utiliser le français dans leurs échanges avec l’administration et dans leurs documents.
De nouvelles obligations pèsent également sur les administrations. Lorsque le document est établi avec la collaboration de consultants, l’administration doit fournir ces informations, définir la prestation de conseil fournie et son cadre contractuel. De plus, les administrations devront évaluer systématiquement les services des entreprises. Le règlement déterminera le modèle de ces évaluations, qui seront publiées en données ouvertes.
Un nouveau cadre déontologique pour les cabinets de conseil
Le gouvernement doit remettre un rapport annuel sur l’utilisation des services de conseil au Parlement le premier mardi d’octobre, en même temps que le projet de loi de finances pour l’année. A l’origine, les auteurs du projet de loi prévoyaient un « budget jaune », mais seule la loi de finances peut créer de tels documents qui sont annexés au budget. En réponse à cet engagement initial, le 10 octobre 2022, dans le cadre du projet de loi de finances 2023, le gouvernement a publié le premier « jaune » dédié au recours aux conseils extérieurs.
En outre, dans les six mois suivant la publication de la loi, puis tous les cinq ans, le Ministre de l’Administration Publique doit présenter au Parlement et au Conseil Supérieur de la Fonction Publique d’Etat un rapport sur la cartographie des ressources humaines de chaque ministère. en matière de consultation interne et ses mesures de promotion de la consultation interne.
Le projet de loi établit de nouvelles règles déontologiques. Les sociétés de conseil et les consultants doivent prévenir ou éliminer tout conflit d’intérêts. Avant chaque service, ils seront tenus de s’engager sur un code de conduite et d’adresser une déclaration d’intérêt à l’administration compétente. La Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HTVP) s’est vu confier une nouvelle mission de contrôle déontologique des prestations de conseil et de nouveaux pouvoirs de contrôle. Elle peut être saisie d’office ou par l’administration bénéficiaire du conseil, le syndicat des fonctionnaires, le Premier ministre, le président de l’Assemblée nationale et du Sénat, les associations anti-corruption. En cas de manquement aux règles déontologiques, les sociétés de conseil encourent une amende administrative de maximum 2% de leur chiffre d’affaires global annuel, et les consultants une amende de maximum 15 000 euros par manquement constaté. Ces amendes, qui pourront être rendues publiques, seront infligées par une nouvelle commission des sanctions instituée dans le cadre de la HATVP. En outre, la société de conseil ou le consultant qui se verra infliger une amende par la HATVP sera automatiquement exclu de la passation des marchés publics, de défense-sécurité et de concession (sauf s’il régularise sa situation). Une évolution a été apportée à ce dispositif : le faux témoignage d’un consultant devant un tribunal ou un huissier de justice sera également un motif d’exclusion des marchés publics. Le texte réglemente également les pratiques commerciales des sociétés de conseil et des consultants. Ces derniers doivent notifier à la HATVP leurs activités de collecte ou de recherche auprès des pouvoirs publics. L’État ne réglemente pas actuellement cette collecte. Va-et-vient entre l’administration et les sociétés de conseil, elles (pantouflage et rétro-pantouflage) sont aussi mieux encadrées et contrôlées par la HATVP.
Le projet de loi établit de nouvelles règles déontologiques. Les sociétés de conseil et les consultants doivent prévenir ou éliminer tout conflit d’intérêts. Avant chaque service, ils seront tenus de s’engager sur un code de conduite et d’adresser une déclaration d’intérêt à l’administration compétente.
La Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HTVP) s’est vu confier une nouvelle mission de contrôle déontologique des prestations de conseil et de nouveaux pouvoirs de contrôle. Elle peut être saisie d’office ou par l’administration bénéficiaire du conseil, le syndicat des fonctionnaires, le Premier ministre, le président de l’Assemblée nationale et du Sénat, les associations anti-corruption.
En cas de manquement aux règles déontologiques, les sociétés de conseil encourent une amende administrative de maximum 2% de leur chiffre d’affaires global annuel, et les consultants une amende de maximum 15 000 euros par manquement constaté. Ces amendes, qui pourront être rendues publiques, seront infligées par une nouvelle commission des sanctions instituée dans le cadre de la HATVP.
En outre, la société de conseil ou le consultant qui se verra infliger une amende par la HATVP sera automatiquement exclu de la passation des marchés publics, de défense-sécurité et de concession (sauf s’il régularise sa situation). Une évolution a été apportée à ce dispositif : le faux témoignage d’un consultant devant un tribunal ou un huissier de justice sera également un motif d’exclusion des marchés publics.
Les données de l’administration mieux protégées
Le texte réglemente également les pratiques commerciales des sociétés de conseil et des consultants. Ces derniers doivent notifier à la HATVP leurs activités de collecte ou de recherche auprès des pouvoirs publics. L’État ne réglemente pas actuellement cette collecte.
La HATVP maîtrise mieux et maîtrise aussi les allers-retours entre cabinets de management et cabinets de conseil (rétro-rétro-rétro-rétro-tournant).
Enfin, le projet de loi interdit aux cabinets de conseil et consultants de réutiliser les données collectées auprès de la direction ou de tiers à des fins de conseil et les oblige à supprimer les données qui leur sont confiées un mois après la cessation de service. La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) peut contrôler ces obligations.