Environnement 12/02/2022 19:11 Mis à jour 12/03/2022 09:53
Une quinzaine d’anciens salariés ont porté plainte pour « maltraitance animale » contre l’entraîneur, selon une enquête de « Vakita », le média fondé par Hugo Clément.
Deux vidéos publiées par Vakita montrent notamment un animal en train de battre et gonfler le dresseur.
ANIMAUX – L’entraîneur Pierre Cadéac a-t-il maltraité les animaux ? Interrogé par une longue enquête de Vakita, le média fondé par Hugo Clément, le coach du cinéma français a de nouveau démenti toutes les accusations portées contre lui, vendredi 2 décembre, sur BFMTV, et annoncé qu’il comptait porter plainte en diffamation. . Journaliste dédiée aux questions animales et environnementales.
Une quinzaine d’anciens ouvriers ont porté plainte contre Pierre Cadéac « pour maltraitance animale », montre la vidéo d’enquête publiée par Vakita cette semaine. Ce dernier met notamment en avant deux clips vidéo face au coach. Le premier, qui avait déjà été publié par l’organisation de défense des droits des animaux Zoopolis en avril dernier, le montre en train de frapper un aigle. Une deuxième séquence montre le visage d’un singe gonflé.
Sur BFMTV, Hugo Clément a également accusé l’entraîneur de « jeter les poulets vivants de ‘Le Gaulois’ aux loups ».
« Cette vidéo est géniale, mais regardez ce que les animaux ont enduré derrière! » »
« C’est œil pour œil, bec pour bec »
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En avril dernier, puis à nouveau dans Touche pas à mon poste ! Ce mercredi 30 novembre, Pierre Cadéac a démenti les allégations d’abus portées contre lui. Bien que le dresseur ait déclaré comprendre que « les gens étaient choqués » par les images de Vakita, il a nié les mauvais traitements infligés à ses animaux et a dénoncé les allégations comme étant fausses. « Nous avons plus de 300 animaux avec nous. Mes animaux sont très familiers et n’ont pas peur des visiteurs, même plus jeunes que moi », a-t-il déclaré en exclusivité sur BFMTV.
Selon lui, « un petit groupe d’animaux » va causer des « problèmes » et va transformer sa fondation en « camp de récupération » : « Je me vois avec plusieurs animaux que je dois essayer de réveiller, pour que je puisse l’amener dans le bon sens, car il a été traité auparavant », a-t-il déclaré.
Il en serait de même pour le singe bouffi et l’aigle en piqué. Le premier, « pris en banlieue », selon Pierre Cadéac, était « nécessaire » aux services de police et vétérinaires, tandis que l’animal « avait des couches et a été mangé par McDo ».
« Le principal dans le combat entre moi et ce singe, c’est qu’il m’a attaqué et j’ai riposté (…) pour le discipliner, malheureusement », a-t-il poursuivi, le qualifiant de « très agressif ». « Depuis plus de 10 ans, je regarde », a confirmé l’entraîneur. « Deux singes de plus » auraient été achetés par Pierre Cadéac « à ses frais », car l’animal « a besoin d’avoir une vie sociale ».