Notre comportement vestimentaire soulève des questions sans fin, subjectives et totalement incompréhensibles si nous ne les partageons pas. Et vous, quelle saison de l’année est votre garde-robe la moins aimée ?

Quand il s’agit de sortir ensemble, les réponses à cette question sont divisées en trois camps clairs : été, hiver, peu importe. Claire, que j’accompagne depuis 8 ans de façon ponctuelle, s’ennuie dans sa garde-robe pendant la saison froide. En effet, alors que d’autres se réjouissent de pouvoir enfin cacher leurs complexes derrière des pulls et des manteaux, une jeune femme se plaint de porter toujours la même chose et de ne pas la trouver chaude, confortable, stylée et qui ne tombe pas en morceaux.

Difficulté 1 : la bonne coupe de pull 

« Au printemps, j’ai le choix entre de nombreuses coupes de chemisiers qui n’alourdissent pas la silhouette et cachent le ventre en soulignant la taille », explique Claire. En hiver, soit le pull est trop long et a un effet tube, parfois avec des plis disgracieux, soit le pull est court, ce qui est agréable de face car on voit la taille, mais moins de profil car on voit le ventre . Les manches trop longues sont aussi souvent un problème. » Si, comme Claire, vous souhaitez dissimuler discrètement certaines courbes (buste, ventre, hanches), oubliez les pulls droits et volumineux (comme un pull irlandais torsadé) et les pulls fins près du corps, qui ont tendance à attraper des petits bourrelets et à créer marques dans les sous-vêtements. Optez pour une maille souple et une maille serrée avec une coupe légèrement ample (type chauve-souris ou un pull à emmanchures tombantes), que vous glisserez dans un pantalon partiellement taille haute selon la fameuse méthode à l’envers. Avantage : Cachez ce que vous n’aimez pas, en évitant l’effet « boîte » qui gomme la taille. Variante : un pull évasé très chaud qui danse sur les hanches (un bon point pour les modèles avec des boutons sur les côtés pour contrôler la taille). Les manches sont trop longues ? Roulez-les ou roulez-les.

Difficulté 2 : le col roulé

« J’ai du mal à trouver une tortue qui ne se gratte pas », poursuit Claire. Et puis c’est difficile à enlever : je trouve que je m’emmêle et mon fond de teint part avec. Difficile de passer toute la journée au bureau avec un pull trop chaud que je n’ose pas enlever ! Les tortues ont non seulement des amis, mais vice versa. Si vous vous sentez coincé dedans, réchauffez votre ras du cou ou votre col V avec une écharpe ou un chèche en cachemire que vous pourrez facilement retirer. Et pour éviter les échauffements, multipliez les couches qui peuvent s’enlever sans déranger la tenue. Optez par exemple pour une chemise thermique seconde peau à manches courtes ou longues (à choisir selon votre degré de fraîcheur), une blouse et un blazer (ou un cardigan, top, veste matelassée avec ou sans manches).

Difficulté 3 : le pantalon coloré 

Fatiguée des pantalons noirs et des pantalons skinny, Claire se plaint du manque de choix aujourd’hui. « Les couleurs sont principalement en velours côtelé, ce que je n’aime pas forcément dans le style décontracté », me dit-elle. C’est beaucoup moins simple qu’un chino ou un jean printanier léger auquel j’associe toute une gamme de vêtements. Reste à ouvrir les yeux sur des marques moins frileuses qui ont compris l’envie de lumière et de gaieté par temps gris et proposent des pantalons colorés en laine, polyester ou coton épais, à carreaux monochromes, rayés ou façon tartan (Tara Jarmon, Mode Trotter, Make My Limonade, Bellerose, American Vintage, Parisienne Et So, Paul and Joe, Thinking Mu, Maria de la Orden, La Veste, Farm Rio…). Vous ne trouvez pas quelque chose que vous aimez ? Pensez aux chaussettes et baskets colorées : des accessoires qui transforment un pantalon sombre.

Difficulté 4 : le pantalon blanc

Claire l’a vérifié et est désormais convaincue de l’impact du jean clair dans le dressing : « Si vous le trouvez, il va avec tout. Le problème, c’est que si le sol est mouillé, bonjour les petites éclaboussures sur les mollets ! la question de la couleur des chaussures et des chaussettes à porter avec, j’aime à le répéter, le jean blanc ou écru n’est pas réservé à l’été, elle sait illuminer aussi bien les cabans marines et les manteaux foncés que les pulls pastel ou les mailles fantaisie. Avec elle, le look s’envole. Mais comme un t-shirt impeccable une assiette de spaghetti bolognaise devant, elle se méfie de l’ivresse de l’eau et de la gadoue. Sa seule exigence : surveiller la météo. Heureusement, il ne pleut pas tous les jours !

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Quant à la couleur des chaussures, pourquoi s’en soucier ? Le denim léger les aime tous, y compris l’or, les paillettes et les arcs-en-ciel. Si vous avez un haut ou un manteau coloré et que vous souhaitez adoucir le tout, choisissez un cuir dans des tons neutres (beige, tabac, taupe, marron, marine). Quant aux chaussettes, associez-les à vos chaussures. Doute? Vous vous sentirez à l’aise avec du gris foncé ou clair, du bleu nuit, du beige ou du bleu foncé.

Difficulté 5 : les baskets

Claire s’interroge : « Au printemps, de simples baskets blanches vont avec tout. En hiver, je ne trouve pas de modèles pas trop sales, assez sombres ou colorés, ainsi que des chaussettes qui vont avec. Faut-il se rabattre sur des baskets noires ? Surtout pas ! Gardez un œil sur les couleurs de votre garde-robe et privilégiez les teintes qui s’accordent immédiatement ou dépendent de leur combinaison (bordeaux, sable, bleu canard, kaki, moutarde, etc.). Vous devriez trouver votre bonheur dans des marques de sneakers urbaines ou de chaussures qui aiment jouer avec les codes actuels (Bobies, Mr Moustache, Balzac, Karhu, New Balance, Autry, Veja, Victoria…). Sinon, optez pour des baskets polyvalentes dorées ou argentées. Quant aux couleurs des chaussettes, voir ci-dessus.

Difficulté 6 : le pantalon confortable ET chaud 

« Il fut un temps où la solution pour rester au chaud était simple : le tissu jean Levi qui va avec tout et qui protège bien du vent froid », commente Claire. Mais avec le travail à distance, l’habitude de la commodité a pris le dessus et j’ai besoin d’une alternative ! De plus, la plupart du temps, les pantalons confortables se déforment au niveau des genoux, et c’est un sérieux souci si vous travaillez assis toute la journée. Personne ne veut de pantalons qui ressemblent à des pantalons de survêtement usés. Soyez sélectif quant au matériau : évitez les jeans et les molletons serrés. Pensez au coton brossé épais, à la laine de bonne qualité, à la flanelle (laine ou coton) ou au velours coupé légèrement extensible (notez qu’un velours côtelé fin ou épais de bonne qualité convient). Ils vous gardent au chaud sans vous gêner et ne doivent pas bouger. Et en plus de la matière, c’est la coupe qui offre le confort. Taille élastiquée, dos élastiqué, forme carotte ou jambes larges sont vos alliés.

Difficulté 7 : le pantalon roulotté 

Je me souviens avoir appris à Claire comment retrousser sa culotte : « Si vous êtes petite et potelée comme moi, retrousser est une super astuce pour alléger sa silhouette. Mais les chevilles froides sont hors de question en hiver. Solution : Couvrez vos mollets. Pas avec des culottes ou des chaussettes noires unies, mais avec de « vraies » chaussettes qui revendiquent le droit d’exister. Choisissez un modèle « radiateur » dans des tons neutres (laine, cachemire, alpaga) avec de la maille chinée, torsadée ou pelucheuse. Ou une chaussette fantaisie audacieuse : motifs ou couleurs qui contrastent avec les chaussures. Une variante : des bottines compressées qui remontent jusqu’à la naissance du mollet sans le comprimer, si on les choisit en cuir ou en cuir souple qui promet de patiner et de bien se froisser.