En marge de la Fashion Week Homme qui s’est tenue dans la capitale, le showroom des Ateliers de Paris, situé au sein du Bureau du Design, de la Mode et des Métiers d’Art (dans le 12e arrondissement), a présenté sept marques françaises de prêt-à-porter, cuir. marchandises et bijoux, notamment pour montrer leur créativité, leur production est compétitive ou un affichage pointu autour du produit. Consultez les articles disponibles.

Après avoir affronté l’hiver montréalais, Jennifer Gilbault revient en France en 2020 et crée une marque éco-responsable, inspirée du streetwear des années 1990. Il s’appelle Polère, son nom évoque la laine ancienne, retrouvée vide – greniers, magasins. et les magasins de détail. Avec ses pansements à carreaux vichy dits « Paco » – comme lui Yorkshire – et ses différentes pièces de prêt-à-porter made in France, le nom de ce diplômé du marketing étranger et ancien patron des médias s’inscrit dans les tendances de l’économie environnante.

Diplômé de l’école Boulle, Guillaume Larquemain lance sa marque en 2021. Il crée maroquinerie et petite maroquinerie en toile pomme cousue sur bois tendre. Son anse et son sac à main, en forme de graine, sont fabriqués en Normandie. Ces accessoires ont une silhouette minimaliste et monochrome, décorée d’un vernis transparent qui imite les couleurs des fruits du pommier Bonsai. Le créateur, qui s’intéresse à l’art et aux bio-matériaux, lance sa ligne de prêt-à-porter (en tissu bambou et velours pomme). Il fait partie du développement des talents du projet « Cultur’Export » de BpiFrance, l’Etat et Team France Export pour promouvoir leur rayonnement aux Etats-Unis.

Après des études de sciences politiques, Elia Pradel fonde Anicet en 2020. Un joaillier de bijoux en relief, dont le nom est un clin d’œil à son père, d’origine guadeloupéenne, et au mot anglais « old ». Pour créer ses pièces polyvalentes et unisexes, elle récupère et réutilise d’anciennes chaînes, gourmettes et boutons de manchette trouvés dans les brocantes ou les ventes aux enchères. En les rassemblant dans un esprit moderne, allié à son héritage créole, ce créateur, vendu chez Merci Paris et sur son site internet, affiche une approche éco-consciente de l’impact environnemental dans le secteur de la joaillerie.

La créatrice et artiste Céline Shen, qui achèvera le festival d’Hyères en 2020, fait désormais partie de l’incubateur « Pépite » de Station F, pour son projet de vêtements et NFT. Après des études de philosophie, de design et de chorégraphie, ce diplômé de l’atelier obscur de la maison Alaïa, explore l’aura et le mouvement des vêtements, pour se sortir du contexte mercantile. Sa collection, minimale et épurée, est réalisée à partir de textiles anciens chinés dans le quartier du Sentier à Paris. Sa garde-robe moderne s’inspire du trousseau de mariée, et se pare de pièces évanescentes et fumées, comme sa robe de mariée couleur soie.

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La marque Léclisse Paris, fondée par Fanny Serouart en janvier 2020, traduit l’art de créer des chaises de bistrot – élégantes et représentatives de la capitale – à l’échelle du mobilier. Ce diplômé de l’Ecole Boulle et ancien designer industriel dans l’automobile, propose des sacs tissés en Rilsan avec une structure intérieure en bois composite (frêne ou peuplier). Adepte du « slow design », il crée lui-même quand il le faut. Son modèle « Rotonde », noir, ivoire et magenta, inspiré du Saint-Germain des Près des années 1970, a séduit la plateforme Netflix, puisqu’il apparaît au bras du héros dans la série Emily à Paris (saison 3).

Co-fondée par Eugénie Mortain et Elsa Rabaux – respectivement diplômées de la Chambre Syndicale de la Couture Parisienne et d’HEC Paris – la marque Cerceau crée des pièces, en mini-séries, à partir de bois dormant, de tissus ménagers inutilisés tels que chiffons, dentelles de rideaux de cuisine, damas. nappes et serviettes tissées. Conçus pour s’adapter à chaque morphologie, les vêtements ont une coupe large, des pantalons colorés, des sacs (fabriqués à partir de vieux verres cassés) et des salopettes avec des nœuds sur les côtés.

Former avec l’existant, tel est le leitmotiv de Later… Avec ses vêtements fabriqués en France à partir de tissu recyclé, comme des sur-chemises amples façon work, en tissu de laine, l’équipe a conquis la maison Saint James, avec à qui il a signé une capsule pour les fêtes de fin d’année. Il est composé d’une veste bleu marine, de corde et de laine, 100% polyester recyclé. Imaginée par Benoît Tardif et Benjamin Hooge, cette collection prône une mode durable et responsable, et est vendue sur le site L’Exception.

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