La marque Camaïeu s’est effondrée et avec elle, ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​tout un modèle de production textile a été remis en cause. Le segment milieu de gamme et entrée de gamme fait face à une concurrence internationale intense et les produits se positionnent à un rythme très rapide. Mais le made in France fait revivre des marques plus durables, avec des vêtements qui se veulent de qualité et ne conduisent pas à une utilisation excessive.

Octobre n’est pas agréable avant les rideaux tirés de Camaïeu. Ou sous les lumières des enseignes Pimkie, qui craignent le même sort depuis qu’elles ont été vendues il y a quelques mois. Pourtant, en pleine Fashion Week, s’ouvre la « Semaine des autres styles », du 2 au 8 au 8 à Paris. Cet événement vise à présenter des formes alternatives de production et de distribution, avec un grand respect de l’environnement et des droits de l’homme comme fondement. &#xD ;

La mode responsable est en effet la porte de sortie de crise du secteur textile français, comme déjà expliqué dans le rapport 2020 Nouveaux modèles économiques de la mode du cabinet Kéa Partners. En 2017, année où Camaïeu a été citée comme la marque préférée des Françaises, 29% des consommatrices étaient prêtes à payer pour un produit similaire d’une entreprise dédiée. Et l’envie de bien manger s’est rapidement développée. Trois ans plus tard, ils étaient 47 %. Camaïeu n’a pas réussi à prendre ce moment dans le temps. Il a également omis de numériser son modèle. Sans le pouvoir des très grandes espèces, cette espèce n’a pas survécu à Covid-19.

La réglementation française de l’industrie textile évolue également en faveur des modèles circulaires. Le Ministère de l’Environnement a lancé une réflexion sur la mise à jour des critères REP (Responsabilité Elargie des Producteurs) de la filière, la promotion de produits durables et une meilleure gestion du réemploi et du recyclage. Un effort applaudi par Friends of the World, qui regrette cependant que l’article présenté n’aborde pas la question de la surproduction et ne prévoie pas de pénalités sans bonus. &#xD ;

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« Moins, mais mieux »

Certains acteurs ont traversé le drame, avec le mot « Moins, mais mieux ». « Nos clients sont le grand public, mais ils viennent ici chercher autre chose : un produit engagé et durable », précise Léa Marie, directrice industrielle du Slip Français, marque qui produit uniquement en France depuis 2011. Les consommateurs d’aujourd’hui sont en quête de sens. . « Le marketing aujourd’hui n’est plus efficace. On prend le temps d’expliquer ce qu’on fait. On enseigne aussi le prix », poursuit Léa Marie. &#xD ;

Une stratégie rentable a également été adoptée par la société française 1083, spécialisée dans la production de jeans recyclés et majoritairement fabriqués en France. « Nous voulons vendre le plus de vêtements possible au plus grand nombre », résume Thomas Huriez, fondateur de 1083. solide », précise-t-il. &#xD ;

Un écosystème soudé

La nouvelle génération de la mode responsable prend également des mesures pour accroître sa résilience. « Nous vendons 50 % de nos produits en ligne et 50 % en magasin. Si demain nous sommes attaqués par un virus informatique, nous pourrons vendre physiquement », souligne Thomas Huriez, portant un autre regard sur la détention liée à une crise sanitaire. Pour élargir sa collection, 1083 choisit de s’appuyer sur la coopération avec des designers spéciaux. Un maillot de bain? Il mettra en vedette Le Slip Français. Jersey? Il s’agira de Saint Jacques. « C’est un geste de sécurité Made in France », précise Thomas Huriez. &#xD ;

Les coentreprises sont au cœur des entreprises multinationales. La marque française, spécialiste du vêtement outdoor, engagée dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre, ne se limite pas à l’éco-conception. Il mène également la « course au son » en proposant certains vêtements à la location et en participant au groupe « En mode climat ». Celle-ci rassemble 500 acteurs de la mode pour défendre, au niveau européen, la création de nouvelles normes favorisant la réduction de la fréquence de collecte ou favorisant les filières de recyclage. Rose ou pas, octobre nous incite à nous retrousser les manches ! &#xD ;