Le lendemain d’une soirée arrosée, sentez-vous votre pouls s’accélérer ou votre cœur battre trop vite ? Il s’agit donc probablement d’une fibrillation auriculaire, du syndrome du cœur des fêtes ou simplement du syndrome du cœur des fêtes. Et parce que de nombreuses études montrent que les vacances correspondent à une augmentation significative des crises cardiaques en France, notre équipe décrypte pour vous tous les facteurs qui semblent contribuer à ce phénomène désagréable.
Pourquoi les fêtes de fin d’année favorisent-elles les crises cardiaques ?
Pourquoi le risque de crise cardiaque augmente-t-il le soir du Nouvel An ? Les fêtes de fin d’année riment généralement avec repas copieux, cadeaux et moments chaleureux en famille. Cependant, ils sont parfois accablés par le stress et la fatigue. Mais une chose est sûre : le lendemain des vacances, tous les régimes sont bouleversés. Pendant les vacances de Noël et du Nouvel An, nous avons tendance à trop manger et à boire, à faire moins d’exercice, à ne pas écouter notre corps et à ne pas prêter attention à certains symptômes. Grosse erreur! Car il est très important de savoir que ces facteurs augmentent le risque d’accident cardiovasculaire mortel. Par conséquent, les cardiologues recommandent de :
Qu’est-ce que le syndrome cardiaque des fêtes ? Est-il dangereux ?
Syndrome méconnu, mais à ne pas négliger, le syndrome du cœur des fêtes se traduit le plus souvent par un rythme cardiaque accéléré et irrégulier le lendemain d’une soirée bien arrosée. Cependant, le risque de fibrillation cardiaque survenant après une seule consommation excessive d’alcool est faible. Les conséquences de l’alcool attendent ceux qui boivent régulièrement. L’alcool, et plus particulièrement l’éthanol, tend à perturber les différentes fonctions physiologiques des cellules cardiaques et, par conséquent, le rythme cardiaque. Idem pour les aliments gras et sucrés que l’on trouve sur la table de fête.
Mais à vrai dire, le syndrome du cœur des fêtes n’est pas nécessairement dangereux pour la santé. Son plus grand danger est qu’il peut provoquer la formation d’un caillot sanguin dans les oreillettes, ce qui peut entraîner un accident vasculaire cérébral. Par conséquent, si vous sentez que votre cœur bat irrégulièrement après les fêtes, rendez-vous aux urgences !
Quels sont les symptômes du syndrome cardiaque des fêtes à connaître ?
Au cours d’un syndrome cardiaque des fêtes, la personne ressent une douleur dans la région de la poitrine qui peut également s’étendre à la mâchoire ou au bras gauche. Dans certains cas, cette douleur s’accompagne de vertiges, de pâleur, de fatigue soudaine, de transpiration, de nausées et d’anxiété. Mais le syndrome du cœur des fêtes peut également survenir sans aucun symptôme. C’est particulièrement le cas des femmes. Si toutefois vous présentez l’un des symptômes suivants, n’hésitez pas à appeler le 15 ou le 112 !
Une arythmie cardiaque
L’arythmie cardiaque est le symptôme le plus courant de la fibrillation auriculaire. Et souvent, il peut se résoudre, à moins qu’il ne soit accompagné des indices suivants.
Des vertiges
Des troubles respiratoires
Une douleur thoracique
Une perte de conscience
Syndrome cardiaque des fêtes : Période critique et traitement
Nos experts santé s’accordent sur ce point : la période la plus à risque survient 8 heures après la consommation d’alcool avant de disparaître 24 heures plus tard. Ils affirment également que le risque est particulièrement élevé pour les personnes qui boivent de manière excessive et régulière. Même constat pour ceux qui mangent plus d’aliments gras ou trop sucrés (gâteaux au chocolat, glaces, crêpes, sodas) en fin d’année. Au niveau thérapeutique, les médicaments utilisés pour traiter les troubles du rythme cardiaque (bêta-bloquants) visent à ralentir les battements du cœur.
On parle d’infarctus silencieux lorsqu’aucun des symptômes classiques (douleurs thoraciques, essoufflement, sueurs, nausées, etc.) n’est présent. Ce type d’infarctus ne peut donc être détecté qu’à l’aide d’un électrocardiogramme (ECG) avec une empreinte de l’onde Q. Qu’ils soient silencieux ou typiques, les hommes sont plus sujets aux maladies cardiovasculaires que les femmes.