Quels sont les effets de la baisse des prix sur le pouvoir d’achat, et donc sur la fréquentation des commerces ? Procos procède au premier examen de 2022 et ouvre la voie à la méditation pour 2023.
Procos, organisation française représentative d’un commerce spécialisé avec 260 produits, regroupe tous les secteurs d’activité spécialisés (habillement, accessoires de mode, beauté, cadeaux, alimentation, etc.). Par conséquent, il est conseillé de consulter les informations sur les départements de mode et les accessoires de mode. Cependant, certains facteurs sont communs à toutes les activités commerciales spécialisées. Voici ce qui se passe au cours des neuf premiers mois de 2022. C’est une perspective d’avenir.
De janvier à octobre 2022 : une fréquentation en magasin au ralenti mais une transformation en acte d’achats supérieure
De janvier à septembre 2022, la performance commerciale spécifique est encore plus faible en magasin et en ligne : chaussures (- 10,2 % en magasin), habillement (- 6,5 %). A l’exception de mai 2022, la baisse de la fréquentation des zones commerciales, toutes zones confondues (centres-villes, zones commerciales, périphéries) reste supérieure de 12 à 20 % à celle des mêmes mois de 2019. D’autre part, le poids des les ventes en ligne ont augmenté (même si une grande partie est réalisée en click & amp; collect).
Le parcours client a changé pour certains achats : discussion / comparaison / recherche en ligne est souvent la première étape pour acheter autre chose avant de se rendre en magasin. Cela augmente la capacité de se déplacer (taux de changement).
Le télétravail a bouleversé certaines tendances de mobilité et de déplacements.
Épargne ou achat plaisir ? Un quatrième trimestre 2022 décisif
Les consommateurs se sont habitués à voyager plus souvent et à faire plus d’achats. La consommation était déjà au temps du Covid une action plus pratique/fonctionnelle que ludique, il n’est donc pas souhaitable d’acheter sur un coup de tête.
Inflation et pouvoir d’achat : deux sujets de préoccupation pour la fréquentation des magasins en 2023
Tout l’enjeu des affaires des trois derniers mois de l’année est de savoir si, comme le pensent certains (Michel-Edouard Leclerc par exemple), les Français voudront s’amuser en fin d’année avant de s’approprier un contrat d’utilisation. en 2023, ou si, au contraire, ils agiront ainsi rapidement avec des conséquences qui pourraient être très négatives pour de nombreuses entreprises compte tenu du poids de la fin d’année en termes de chiffre d’affaires annuel. Le moment où la partie la plus importante, sinon la totalité, des résultats d’un grand nombre de commerçants est jouée.
Procos s’interroge sur les effets de l’inflation et du pouvoir d’achat sur la fréquentation des commerces. Le risque, selon leur communiqué, est de faire face à deux scénarios généraux :
L’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) estime que la croissance en France ne sera que de 0,6 % en 2023. Les mesures de l’État seront réduites par une hausse des taux d’intérêt, à l’instar des emprunts des ménages et des entreprises. En effet, la lutte contre l’inflation est un enjeu et une décision politique car elle touche à la question du pouvoir d’achat.
Grande distribution : la grande gagnante de la flambée des prix ?
Pourtant, les Français sont très inquiets pour leur pouvoir d’achat (54%). Ce sujet est devant l’environnement (34 pour cent), et l’avenir du système social. Trois choses qui causent de l’anxiété qui n’aiment pas dépenser de l’argent et de grands projets.
Selon le produit, l’augmentation de prix est supérieure à neuf pour cent. Ainsi une grande partie des Français ont modifié leur comportement en faveur : des produits à bonne image prix (Lidl, Leclerc, mais aussi Action) ; marques privées et primes.
La fin du confinement a déjà montré un retour à la mobilité (au travail, à la garde des enfants, etc.) et donc à privilégier les achats en fonction du temps et de l’espace. La théorie de l’évolution est adaptée à la grande distribution (le temps disponible pour faire ses courses est réduit une fois qu’une personne commence une vie « normale » et « responsabilité/opportunités »).
La période de hausses de prix qui a suivi et qui s’est accélérée cet été, n’a fait que renforcer l’importance des valeurs de prix pour les priorités, et donc, la répartition des quantités même si, dans ce domaine, ce ne sont pas des indicateurs tous ne sont pas appréciés de la même manière. diplôme. L’action des commerçants (promotion et guerre des prix) n’a fait qu’accroître cet attrait pour le consommateur soucieux de son pouvoir d’achat.