Face à la montée des températures et du réchauffement climatique, le nombre de cancers de la peau pourrait doubler dans dix ans à travers le monde. Un sujet que les Australiens connaissent bien, puisque l’Australie affiche le plus fort taux de prévalence du cancer de la peau au monde.

Le temps est ensoleillé aujourd’hui, idéal pour aller à la plage. Mais en Australie, ça demande un peu de préparation, comme Anna, qui passe quelques heures tous les jours sur la plage de Balmoral avec son bébé : « Je mets de la crème solaire 50 tous les matins quand je vais me coucher. Je me lève avant même d’avoir mis mon maquillage. » . Ma fille porte un grand bonnet et a aussi de la crème de protection 50, je la mets toutes les heures, voire plus souvent si elle va se baigner. Et nous avons aussi un grand parapluie pour nous donner de l’ombre.

Quelques centaines de mètres plus loin, Phil, à peine sorti de l’eau, fonce dans l’ombre. Portez cependant un chapeau, une chemise anti-UV et des lunettes de soleil. « Je suis relativement jeune, et pourtant j’ai déjà eu un mélanome, qui a été retiré de ma peau. Alors j’essaie de faire attention. Aussi, je vous laisse dire à mon fils de mettre un T-shirt !

Avec un nouveau cas de mélanome détecté toutes les 30 minutes et un décès toutes les six heures, l’Australie est le pays le plus touché par le cancer de la peau au monde. Mais c’est aussi un modèle en matière de prévention. Un modèle qui a commencé il y a 40 ans, avec une simple chanson enfantine : « Mets un tee-shirt, mets de la crème solaire et un chapeau. Glisser Glisser Glisser.

À Lire  Lunettes de soleil : mutuelle et couverture sociale

Cette petite chanson, que tout Australien connaît, est encore aujourd’hui considérée comme la campagne de santé la plus efficace de l’histoire australienne. Puisqu’il s’est traduit par une très nette diminution des cancers de la peau chez les plus jeunes…

La suite est racontée par Grégory Plesse.