C’est la rentrée lundi donc on parle de l’école dans les journaux

C’est un lundi de rentrée, alors on parle école dans les journaux

Après deux semaines de vacances, il est temps de retourner à l’école. Mais pour certains élèves, détendez-vous, ce sera bientôt l’heure d’aller au cours de ski. 15.000 enfants sont concernés par la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Mais L’Avenir s’interroge sur cette pratique : « Est-ce qu’on organise encore des cours de ski ? » À une époque où de nombreux parents parlent des problèmes financiers qui existent dans ces types de voyages, à cause du problème. A l’heure où un autre problème, climatique, se pose à nous.

Aujourd’hui, de nombreuses stations sont reliées à l’enneigement artificiel pour assurer le ski. Avec des coûts environnementaux. « Il consomme beaucoup d’eau et libère beaucoup de carbone pour soutenir des activités qui sont au bord de l’extinction ». C’est ce qu’a dit Marie Cavitte, glaciologue à l’UCLouvain, interviewée dans le futur.

Dans les années suivantes, le ski était réservé aux célébrités qui pouvaient se permettre de séjourner dans les meilleures stations. « Pourquoi insistez-vous donc pour envoyer des enfants goûter à une discipline qu’ils ne pourront bientôt plus pratiquer ? »

« Sinon, conclut l’éditeur, c’est pour regarder la neige avant qu’elle ne disparaisse vraiment ».

La fin de la vieille école ?

La fin de l’école à l’ancienne ?

La dernière heure s’intéresse aussi à l’éducation, et donne la parole à des experts. Des experts qui voudraient voir disparaître la vieille école, au profit d’une éducation alternative, inspirée par des enseignants comme Freinet, Decroly ou Montessori.

L’éducation traditionnelle, avec ses devoirs, ses reportages, ses répétitions, devient inutile, dépassée. Tout cela devient un dogme, indiscutable, dont la valeur pédagogique est nulle, la validité scientifique inexistante.

Prenez le cœur comme exemple. L’étude de la poésie n’est pas utile pour la mémoire. « Cette pratique, l’une des traditions de l’école, a cependant été critiquée par les neuroscientifiques pour son inefficacité ».

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La même chose se répète. Des études montrent. Un enfant ne réussit pas plus dans l’année où il commence que dans l’année où il échoue.

Ce sont tous des mythes scolaires. Ce que ces experts veulent aborder. L’éditeur dit comprendre les parents, et certains enseignants, qui s’opposent fermement à tout changement de modèle, de peur de voir le rythme décliner. Mais dans l’intérêt de l’enfant et de la société, il est bon de séparer les croyances, et d’apporter l’essentiel de cette importante discussion.

Le monde de la politique revient aussi

Le monde politique aussi fait sa rentrée

Certains d’entre eux ont continué à travailler, pendant les vacances, un peu dehors, en cachette. C’est le cas du premier ministre, Alexander De Croo, et de la ministre de l’énergie, Tinne Van der Straeten. Tous deux poursuivaient, ces derniers jours, des négociations difficiles avec Engie. S’entendre sur les modalités de l’ajout de deux réacteurs nucléaires.

Het Nieuwsblad a déclaré: « Un accord peut être conclu. » « Mais ne vous attendez pas à un miracle. » Cet accord sera le fruit de 20 ans de bricolage, et il y a fort à parier que le contribuable paiera.

Engie a accepté d’augmenter les réacteurs, à condition que l’État prenne une part des risques, comme la sécurité ou la gestion des déchets nucléaires. C’est à ce prix que l’affaire est possible, a déclaré De Standaard. Cela coûtera aux contribuables des dizaines de millions de dollars au cours des prochaines décennies.

Het Nieuwsblad veut aussi voir le côté positif. Une fois l’accord signé, l’énergie pour l’hiver prochain sera largement assurée. Alexander De Croo et Tinne Van der Straeten pourront alors tourner la page de ces négociations difficiles pour enfin œuvrer à une politique énergétique stable et durable.