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Concurrent en Europe et aux Etats-Unis pour ses pratiques anticoncurrentielles et ses conditions de travail difficiles, Amazon n’est pas mieux accueilli sur le continent africain. Le géant de Seattle tente depuis plusieurs mois d’installer son siège africain en Afrique du Sud, mais se heurte à l’opposition de la population locale. Située au Cap, la terre choisie pour ces bureaux est considérée comme sacrée par le peuple Khoisan, descendant des premiers habitants du pays.

« Cependant, en mars 2022, la justice sud-africaine a décidé que le droit fondamental à la culture et au patrimoine des peuples khoisan était en jeu et a décidé de suspendre le projet. Décision annulée mardi 8 novembre par un tribunal du Cap, qui estime qu’un militant représentant ces communautés devant les tribunaux n’agit pas dans le cadre de la loi et qu’il a déformé le point de vue de certains de ses représentants sans les consulter, rapporte RFI. Malgré une forte opposition de ces populations, Amazon a été autorisé pendant quelques jours à reprendre le chantier.

Plus qu’un terrain, une histoire, un héritage !

Estimée à plus de 300 millions de dollars, la construction du futur siège social d’une superficie de 15 000 mètres carrés est donc imminente. Un revirement de jugement très mal perçu par les riverains. « Cette place est symbolique pour les habitants, car c’est ici qu’ils réussirent à repousser l’invasion portugaise en 1510. C’est là encore que s’amorcent les politiques racistes d’apartheid qui ont marqué l’histoire de l’Afrique du Sud au XXe siècle pendant près de 45 ans, détaille AfricaNews.

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Face au ressentiment des indigènes, Amazon s’est engagé à construire : « un centre historique et culturel géré par les communautés. Cela a été approuvé par la municipalité de Cape Town; y voit des opportunités économiques importantes, ainsi qu’en termes d’emplois », souligne RFI. Un engagement qui a convaincu les autorités, les obligeant à revenir sur le refus annoncé en mars dernier.

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