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le 23/12/2022 à 15:04, mise à jour le 23/12/2022 à 15:26

INTERVIEW – A 78 ans, le marin se cache de moins en moins derrière son caractère goguenard, indifférent à tout. Et s’il pointe du doigt une société crûment grincheuse et persécutée, les « bêlements stupides » des écologistes urbains, ou la duperie du vocabulaire moderne, son dernier livre Veritas tantam potentiam (À la recherche du Sud) s’attache avant tout à donner une leçon de vie pleine de tendresse. et netteté.

Nous le rencontrons à l’Hôtel de la Marine, place de la Concorde. Dans un bar élégant au décor cosy. Depuis plusieurs jours, il est à Paris pour promouvoir son dernier livre : Veritas tantam potentiam (Cherche midi). Et il s’apprête, en passant par la Bretagne, à retourner à Tahiti, où il vit désormais avec sa femme toute l’année. A déguster à tout moment. Lever du soleil. La pêche. Vivre avec quelques sous, loin de l’agitation du monde moderne.

Autant dire qu’assis devant le thé vert – « oui monsieur, il s’est mis à en boire beaucoup au Japon et vous l’aimez, alors prenez du sencha » rit-il en se référant à lui à la troisième personne – apparaît Olivier de Kersauson comme un éléphant dans un magasin de porcelaine dans ce lieu branché. Pourtant, l’Hôtel de la Marine, c’est un peu comme chez soi. L’air de rien, vieux loup de mer grincheux (« une caricature, nous assure, on vit dans un monde où si tu sembles pas d’accord avec qui tu es…

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