
Manon travaillait dans des plantations de melon à proximité du Parc Naturel Régional de Camargue lorsqu’elle s’est retrouvée piégée par des essaims de moustiques le lundi 4 juillet.
« Je ne les avais jamais vus. Ils venaient partout, dans ma bouche, sous mes lunettes de soleil… C’était d’autant plus surprenant que certains de mes collègues n’avaient pas l’air de se faire piquer », raconte l’épouse de 20 ans de Midi Libre. .
Malgré les vêtements longs et le produit anti-moustique spécial de la zone tropicale, la jeune femme a eu plus de 200 piqûres aux jambes en fin de journée.
Arrêt de travail et traitement

Ils « étaient gonflés et couverts de boutons », se souvient Manon, qui n’est pourtant pas allergique. « Le problème, c’est que la douleur ne diminuait pas. J’avais une sensation de brûlure. Je ne pouvais pas dormir ou me toucher les jambes. »
Un médecin lui diagnostique une réaction violente, due à de trop nombreuses piqûres. Il lui donne un traitement anti-inflammatoire, cortisone et antihistaminique et la retire du travail. « Il m’a clairement conseillé de ne plus m’exposer aux moustiques. Il n’avait jamais vu une telle réaction. »
Le Gard est le seul département de France à être placé en vigilance orange pour « piqûres et efflorescences insolites » par Vigilance Moustiques.