Depuis le 1er janvier, les marques doivent indiquer l’origine géographique de la production des vêtements sur leur nom.
L’envie de manger autrement dure depuis des années maintenant. Dans la question ? L’impact environnemental du secteur de l’habillement est désormais connu de tous, de même que les catastrophes humaines, comme l’effondrement du Rana Plaza, une usine, au Bangladesh, le 24 avril 2013. L’incident a fait 1138 victimes. et dénonce les mauvaises conditions de travail des ouvriers. Depuis, on se méfie des étiquettes « made in China » ou « made in Bangladesh », à tort ou à raison. Car, si cette réserve est motivée par la volonté d’éviter une situation de pollution carbone et de lutter contre la consommation de certains, le label du lieu de production ne donne pas une véritable information sur la chaîne d’approvisionnement. La solution pour mieux consommer réside dans la recherche, qui n’est pas encore claire. Une partie de la loi anti-gaspillage, entrée en vigueur le 1er janvier 2023, apporte cependant quelques améliorations à cet égard.
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Une mesure progressive
Depuis le 1er janvier 2023, les grandes marques sont tenues d’afficher la carte de chaque étape de la fabrication d’un vêtement à leur nom. C’est une nouveauté que l’on doit à la loi anti-gaspillage, et elle n’est utilisée, pour l’instant, que dans des enseignes qui ont un investissement annuel de plus de 50 millions d’euros. Elle s’étendra progressivement à toutes les marques qui existent en France. C’est une façon d’aider les clients à prendre conscience et de simplifier leur processus d’habillage.