Publié
le 23/09/2022 à 16:09, Mis à jour le 26/09/2022 à 17:36
PHOTO – De Garnier à Bastille, en passant par les jardins de Versailles, où il débute sa saison avec une création de Carolyn Carlson, le danseur étoile continue de creuser sa branche lumineuse.
L’élan. C’est sans doute le mot qui définit le mieux Hugo Marchand. Un visage d’ange qui dépasse 1,92 m et 85 kg qui vit avec une singulière combinaison d’intensité, de charisme, de générosité. Que l’on retrouvera cette saison dans Garnier ou Bastille, dans Mayerling, Le Lac des Cygnes, Béjart, L’Histoire de Manon et peut-être Balanchine. Et à Aix, où la compagnie, invitée par le Grand Théâtre de Provence, se produit en septembre. Et aussi, avant le début de sa saison à l’Opéra, dans les jardins de Versailles. Il dansera une création poétique de Carolyn Carlson, sur le miroir des fontaines de Jean-Michel Othoniel. « J’aime l’idée de ce pont entre le travail du danseur et celui des autres artistes. Créez ce dialogue tout au long du poème, dans la nature elle-même. Et au plus près du patrimoine, une cause à laquelle je suis sensible », dit-il.
Détendu, jambe fléchie sur le genou opposé, coude sur cuisse et mâchoire en main dans une attitude chère à Rodin, Hugo Marchand pense, mais il ne pense pas…
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