Des vêtements à messages, des égéries déterminées, des créateurs phares… Des études à l’IFM à la jeune créatrice Jeanne Friot, avec Dior, un bref récit du processus (comportement de mode) qui peut faire sourire.
Parce que s’il y a un endroit où le surf est grand public, c’est la mode. Une énergie forte, basée sur le système de consommation planifiée (au moins) tous les six mois, verticale (le luxe pour les riches, la fast fashion pour la populaire, la classe moyenne, le médium se bat contre les grands magasins), un miroir de visions vendu au client le plus haut placé de la sphère politique… Comment imaginer que le secteur de la mode puisse se targuer d’une quelconque conscience politique ?
Pourtant… Nuisible par les accusations sur son empreinte carbone et autres abus des ouvriers d’usine (Ouïghours, Bangladesh…), la mode est sur le point de changer de cap observé par Caroline Ardelet et Benjamin Simmenauer, professeurs à l’IFM. Leur étude sur le Fashion Activism est en cours (et donc impossible) mais ils en ont décrit le premier chapitre, lors du Fashion Reboot qui s’est tenu début décembre.
La mode à messages, premier archétype du vêtement politique
La situation, décrite par ces experts de l’IFM, est une nouvelle forte pression sociale sur les produits, notamment ceux portés par les réseaux sociaux. « Les entreprises et leurs dirigeants ont la responsabilité de s’exprimer sur les enjeux sociaux et politiques » relate l’étude, qui souligne que, pour être digne de confiance, la performance des produits de mode doit être cohérente et un engagement ferme et ne pas profiter des critiques. Plus le choix est risqué, plus la corrélation est forte. Par conséquent, les vêtements avec un message thématique « chaud » sont une raison de rester.
Chimamanda Ngozi Adichie : égérie du nouveau sac de luxe signé Dior
Rétrospectivement, le succès de Maria Grazia Chiuri chez Dior s’explique par la création d’un lien encore plus fort.
Jeanne Friot : le fashion activism comme point de départ d’une collection
consommateurs sur la nécessité des droits des femmes. guerre garantie,
aujourd’hui, avec le choix de Chimamanda Ngozi Adichie, auteur de la phrase « Il faut