Testée dans 12 départements à partir de 2021, la carte électronique Vitale sera progressivement déployée dans toute la France, suite à un arrêté paru au Journal Officiel le 30 décembre 2022. Voici ce qu’il faut retenir de cette nouvelle carte dématérialisée.
Créée en 1998, la carte Vitale fait partie intégrante des parcours de soins et des pratiques des assurés et des professionnels de santé depuis plus de 20 ans. Mais avec l’utilisation croissante des outils numériques dans la vie quotidienne des Français, il fallait que ces derniers évoluent et c’est l’une des mesures de la mutation numérique de la santé, présentée par le gouvernement et l’Assurance maladie en 2019. Le ministère de la Santé a lancé cette année-là un plan de numérisation, avec le projet de créer une application smartphone pour la carte Vitale. Objectif : simplifier les démarches en ligne et éviter les mises à jour de la carte Vitale. La e-carte Vitale est passée par une phase de déploiement gratuit dans 12 départements : Rhône, Alpes-Maritimes, Saône-et-Loire, Seine-Maritime, Bas-Rhin, Nord, Gironde, Hérault, Loire-Atlantique, Sarthe, Puyde – Dôme et Paris. Le principe? La carte Vitale sera accessible depuis les smartphones des assurés via l’application carte Vitale. Elle sera donc une alternative dématérialisée à la carte Vitale physique même si cette dernière continue d’exister.
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Comme l’explique le ministère de la Santé à ce sujet, « le décret du 30 décembre 2022 confirme sa mise en œuvre sur l’ensemble du territoire, avec une disposition qui doit prendre fin » au plus tard le 31 décembre 2025. Pour rappel, la carte Vitale permet les soins de santé . professionnel de concevoir une fiche de soins électronique à la place d’une fiche de soins papier, qui permet au patient d’être remboursé automatiquement au bout d’une semaine, sans avoir à faire la moindre démarche auprès de son organisme d’assurance maladie. Ainsi, « la carte numérique offre les mêmes fonctionnalités que la carte physique, notamment en ce qui concerne la gestion des fiches de soins et les remboursements automatiques. », rappelle l’Assurance maladie. Pour les assurés, deux avantages annoncés, notamment le fait que la e-carte Vitale leur permet de consulter directement leurs justificatifs de frais de santé. Ils sont donc téléchargés automatiquement en ouvrant l’application Vitale card, jusqu’à 7 jours après la consultation. Attention cependant, passé ce délai, ils deviennent inaccessibles, mais au contraire ils peuvent être consultés sans limite une fois téléchargés.
Comment utiliser ce nouveau service ?
A terme, elle devrait proposer de nouvelles fonctionnalités pratiques, comme déléguer l’usage de sa carte Vitale à une personne de confiance pour un temps déterminé (les grands-parents qui s’occupent des enfants ou le patient ne peuvent pas se rendre à la pharmacie) et qu’elle pourra s’identifier en toute sécurité. pour d’autres services de santé numériques. Pour les professionnels de santé, son utilité première sera de simplifier les relations avec les assurés : il y a plus de chances que les patients aient leur carte Vitale avec leur smartphone et donc c’est la garantie qu’ils pourront toujours télédiffuser. Il y aura aussi, selon les agences sanitaires, moins de risques d’erreurs et de rejets de factures car les fiches de soins sont sûres et fiables. La e-carte vitale est déjà accessible à tous sur smartphones et tablettes grâce à une application appelée « apCV ». Pour l’obtenir, vous devez le télécharger depuis un smartphone ou une tablette, renseigner votre numéro de sécurité sociale, prendre une vidéo de votre carte d’identité, prendre un selfie vidéo et définir un mot de passe à quatre chiffres pour protéger vos données.
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La carte est alors activée et lors de la consultation, le professionnel de santé n’a plus qu’à scanner le QR code affiché dans l’application ou à utiliser un lecteur NFC (Near Field Communication, la technologie utilisée par les cartes bancaires de paiement sans contact ou la carte de transport, ce n’est cependant pas disponible sur les iPhones et certains smartphones Android) sur lesquels le patient dépose son smartphone. C’est pourquoi le ministère de la Santé précise que « pour le moment, la nouvelle carte ne peut être utilisée qu’avec certains professionnels de santé ayant mis à jour leur logiciel de facturation », c’est-à-dire détenteurs de l’une ou l’autre de ces technologies. Concernant la sécurité des données, les seules données stockées dans l’application sont les noms, prénom(s), genre ou genre et l’organisation obligatoire de rattachement. De plus, « chaque utilisation de l’application nécessite une double authentification : via le smartphone de l’assuré et avec un code secret personnel. », rappelle l’Assurance maladie. A noter que c’est une fois le déploiement complet terminé que l’utilisateur devra choisir entre les deux formats de ticket.