Pandémie, crise énergétique et avenir climatique sombre sont loin de contribuer à un éventuel état de quiétude du côté des hommes d’affaires. Au contraire, dans
stress
#1 Accepter d’être vulnérable
S’ajoutent désormais des paramètres inhérents à la gestion de toute entreprise sur lesquels les entrepreneurs n’ont pas toujours le contrôle. » Tous ceux
inattendu
#2 Apprivoiser son stress
qui tombent en quantités industrielles sont comme des balles anti-stress qu’on lance continuellement sur les hommes d’affaires », résume la psychologue clinicienne Isabelle Soucy.
Résultat, 49% des entrepreneurs se disent inquiets pour l’avenir de leur entreprise (+10 points par rapport à 2021) et 45% souffrent de stress, révèle le baromètre 2022 sur la santé du dirigeant, de la fondation MMA entrepreneurs en à long terme, cet état peut conduire à
#3 Faire preuve d’autocompassion
problèmes de santé plus graves
et mettre en péril tout ce que l’homme d’affaires a construit. Alors, pour retrouver le « Calme au Cœur du Chaos »*, voici quelques conseils à suivre.
L’une des premières clés pour surmonter toutes sortes de défis est de commencer par reconnaître que personne n’est infaillible. Y compris l’homme d’affaires qui, pourtant, adopte souvent la position du capitaine d’un navire avec une vision claire et pleine de sécurité. Que ce soit avec ses employés, ses clients, ses fournisseurs ou ses investisseurs, l’entrepreneur est obligé d’être positif en toutes circonstances, même quand rien ne va plus.
« Il faut accepter que derrière chaque rôle il y a un être humain avec sa panoplie de forces et de besoins », rappelle Isabelle Soucy. L’équilibre entre l’image du leader et l’affirmation de ses limites n’est pas facile à trouver. Ceci est réalisé en favorisant l’authenticité et l’écoute de soi. »
L’entrepreneur doit aussi apprendre à gérer son stress pour qu’il ne le submerge pas et n’en fasse pas une forteresse. Facile à dire, moins facile à mettre en pratique. « Surtout quand les affaires vont mal : alors on a moins de contrôle sur notre capacité à contrer les côtés négatifs et comme l’entrepreneur s’identifie beaucoup à son entreprise, cela finit aussi par jouer avec l’image qu’il a de lui-même », prévient Isabelle Soucy.
Au lieu de le subir, mieux vaut apprivoiser son stress. Comment ? Limiter ses effets négatifs à l’aide d’outils et de stratégies. « Il est important de faire des pauses et de rechercher des activités qui ne sont pas liées à l’activité professionnelle pour sortir du quotidien et des problèmes de performance », conseille la psychologue, qui vante les vertus de
« micro-vacances »
, plus court mais plus régulier, le temps de respirer. Des moments de déconnexion bénéfiques pour apprendre à respirer et cultiver un état d’esprit optimal. « Cela peut sembler paradoxal, mais il faut ralentir pour aller plus loin. La créativité se manifeste mieux pendant les périodes de repos et la productivité est meilleure quand on limite les longues heures de travail », rappelle Isabelle Soucy.
C’est difficile à réaliser, mais « l’une des plus fortes sources de stress, c’est ce qu’on s’inflige », poursuit la psychologue. La façon dont nous nous percevons, dont nous nous jugeons, dont nous nous critiquons. C’est particulièrement vrai chez les entrepreneurs qui ont tendance à vouloir constamment repousser leurs propres limites, sans s’écouter, et qui ont
tendances perfectionnistes
.