Une vague peut en cacher une autre

La maladie Covid-19 en Francedossier

Dans son premier avis, le Comité de surveillance et de surveillance des risques sanitaires (Covars) rappelle l’importance de l’air et des masques pour se protéger, et pour protéger les autres plus sensibles.

Un pic avant l’autre ? « L’analyse du taux de croissance des différents indicateurs de la maladie suggère que nous sommes peut-être très proches du pic de la maladie », écrit le nouveau conseil scientifique du gouvernement dans son premier avis sur le Covid-19, publié le 24 octobre. Mais « ces il faut s’alarmer des signes encourageants » en raison de « l’augmentation rapide de la variable BQ.1.1 sur le territoire du pays », a-t-il rapidement confirmé.

Si la huitième vague était inconnue en politique et dans les médias, elle a néanmoins fait environ 80 morts par jour et rempli 21 % des lits de soins. Cela reste un problème pour les personnes infectées qui sont obligées de renforcer leur défense puisque le masque est laissé et que la protection n’est pas là. A ce titre, la démographe Annabel Degrées du Lou, rappelle le devoir de « solidarité » envers les personnes les plus vulnérables.

Voir le recul de cette vague est une bonne nouvelle, mais probablement pas pour longtemps, précise le Comité de surveillance et de prévision des effets sur la santé (Covars). « Nous porterons une attention particulière dans les semaines à venir à l’amélioration de la variante BQ.1.1. Il semble qu’elle ait la capacité d’éviter la réaction, mais cela ne signifie pas qu’elle provoquera une maladie », a déclaré Bruno Lina, virologue.

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Selon l’analyse des données publiquement disponibles des chercheurs en épidémiologie et évolution des maladies infectieuses de l’université de Montpellier, cette nouvelle mutation représentera 30% des séquences BA.5 en France et aura un bénéfice de croissance « toujours intéressant ». par rapport aux autres lignes publicitaires : + 145% ! »

Cependant, le conseil ne soutient pas de nouvelles obligations de porter un masque ou un vaccin. Il faut notamment tenir compte de l’impact psychologique et de l’acceptation générale des mesures à prendre. D’autre part, il insiste sur l’importance de la climatisation et de la qualité de l’air.

« Covars recommande de mettre en place, partout où la situation l’exige, une ventilation du bâtiment selon les recommandations déjà données par le Conseil scientifique et le Conseil supérieur de la santé, et de publier immédiatement l’installation des machines à CO2 dans les écoles notamment » écrit dans l’avis. Cependant, il n’y a aucune mention du lavage des mains. « C’est clair pour nous, nous voulons encourager les idées nouvelles », a répondu la présidente des Covars Brigitte Autran pour écarter toute polémique.

Ce conseil sur l’importance de l’air n’est pas nouveau, mais s’il est suivi, c’est un réel changement dans la santé du pays. Le Conseil Scientifique a été largement débattu dans la nature sur le sujet durant les deux années. Ses représentants peuvent se consoler de ne pas être entendus à cet égard. Ils recevront la Légion d’honneur mardi soir, à l’Elysée.