En salles depuis le 14 décembre, le dernier film de James Cameron a conquis le public. En effet, le deuxième volet d’Avatar, The Way of Water, est l’un des meilleurs débuts du siècle.

Mais après plus de trois heures d’immersion sur la planète Pandora, de nombreux spectateurs sont saisis d’une grande tristesse. « Depuis que je suis allé voir Avatar, j’étais déprimé. Voir le monde fantastique de Pandore et de tous les Na’vi m’a donné envie d’être l’un d’entre eux », raconte un internaute dont le post a été relayé par The Guardian (source 1).

Certains fans envisagent même de se suicider dans l’espoir de renaître dans un monde similaire à celui des géants bleus. Ce sentiment, partagé par de nombreux spectateurs, fut bientôt appelé « Syndrome de dépression post-avatar » (PADS).

D’où vient ce sentiment de profonde tristesse ?

D’où vient ce sentiment de profonde tristesse ?

« Le film était tellement beau et montrait quelque chose qu’on n’a pas ici sur Terre. Je pense que les gens ont vu qu’on peut vivre dans un monde complètement différent et ça les a déprimés », a indiqué Philippe Baghdassarian, administrateur d’un forum de fans, interviewé par CNN en 2010, à l’occasion de la sortie du premier volet de la saga (source 2).

En effet, le décalage entre le film et la situation actuelle de notre planète, c’est-à-dire le changement climatique et les crises qui s’ensuivent provoquent un sentiment de profonde tristesse chez les spectateurs.

Mais le Dr Stephan Quentzel, psychiatre interrogé par CNN, nous rappelle que la vie virtuelle n’est pas la vraie vie et qu’elle ne le sera jamais. « Ils ont pris le meilleur de notre technologie pour créer ce monde virtuel et la vraie vie ne sera jamais aussi utopique qu’elle apparaît à l’écran. Cela rend la vraie vie plus imparfaite », explique-t-il.

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Un conseil d’expert pour vaincre ce blues post-Avatar ? Reconnectez-vous avec la nature, engagez-vous à la défendre (à votre échelle) et encouragez les autres à faire de même. Plusieurs téléspectateurs ont également choisi de partager leur tristesse sur les réseaux sociaux ou sur des forums dédiés aux films pour trouver soutien et réconfort.