Selon la période du mois, le corps ne réagit pas forcément de la même manière lorsque vous faites une activité physique. Chez la femme, l’explication pourrait provenir du cycle menstruel et de sa production d’hormones. Voici quelques éléments pour personnaliser votre pratique.
Le sport et les cycles menstruels peuvent aller de pair, mais encore faut-il savoir s’y prendre. Une étude de Puregym révèle qu’un tiers des femmes déclarent ne pas comprendre leur cycle menstruel et l’impact qu’il a sur leur vie quotidienne. Car les performances sportives et les fringales ne sont pas les mêmes tout au long du mois. L’idéal est donc de savoir identifier les différentes phases du cycle menstruel, de connaître leur effet et d’ajuster le planning en conséquence.
Pour rappel, le cycle menstruel se compose de trois phases : la phase folliculaire, qui dure les 14 premiers jours, la phase d’ovulation (entre 16 et 32 heures) et la phase lutéale pendant environ 14 jours.
Pour adapter votre entraînement à votre cycle, choisissez une activité liée aux changements de votre corps. Au cours des 7 premiers jours de la phase folliculaire, « les niveaux d’oestrogène et de progestérone chutent, ce qui peut entraîner une diminution de la force et de l’endurance », explique le Dr. Shireen dans le bureau. A cette période, les sports doux comme le yoga sont recommandés. Selon les résultats de l’étude, il améliore l’humeur, combat la fatigue et soulage les symptômes propres à cette période.
Au cours des quatre derniers jours de cette phase, les niveaux d’œstrogène augmentent, créant un regain d’énergie et favorisant la récupération musculaire. C’est le bon moment pour se tourner vers la musculation. Niveau nutrition, tournez-vous vers des aliments riches en nutriments, mixez protéines maigres et graisses saines. Enfin, restez bien hydraté.
Pendant la phase d’ovulation, lorsqu’un ovule mature est libéré des ovaires, le niveau d’œstrogène est élevé. En règle générale, cela se caractérise par un niveau d’énergie élevé. Vous pouvez vous tourner vers des exercices intenses.
La phase lutéale, la dernière phase du cycle, est divisée en deux parties. Cela commence par des niveaux élevés de progestérone et d’œstrogène. La possibilité de pratiquer des sports à haute intensité est alors envisageable. Mais au fil des jours, l’augmentation de la progestérone « peut provoquer des ballonnements et de la rétention d’eau », explique l’étude. Autant de symptômes qui peuvent interférer avec le sport. De plus, la température corporelle augmente, ce qui rend difficile un effort intense.