Le dépistage du cancer, un outil de prévention essentiel 

Le gynécologue a insisté sur la nécessité de faire des frottis vaginaux réguliers pour détecter toute anomalie dans les cellules cervicales. En France, cet examen est recommandé à partir de 25 ans. A partir de 30 ans, ils sont remplacés par le test HPV-HR, qui vise à détecter la présence de virus HPV à haut risque. « De plus, tout saignement lors d’un rapport sexuel doit être signalé à l’obstétricien », a-t-il ajouté.

Cancer du col de l’utérus : le suivi médical est primordial après un frottis

Si une infection est détectée, l’agent de santé fournira un traitement approprié, puis répétera le frottis. Des contrôles supplémentaires peuvent être effectués. Pour ces spécialistes, le suivi après cet examen anormal est très important pour détecter à temps l’éventuelle présence du VPH dans le col de l’utérus.

La vaccination, une protection contre le cancer du col de l’utérus 

« Nous avons un vaccin contre le cancer, rappelle le Dr Summer Dewdney. Utilisez-le ! » En France, ce vaccin est recommandé pour toutes les filles et aussi pour tous les garçons âgés de 11 à 14 ans. « En guise de suivi, ce vaccin est recommandé pour les deux sexes âgés de 15 à 19 ans qui n’ont pas été vaccinés, ajoute l’Assurance maladie. » La vaccination contre le VPH est recommandée pour les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH), jusqu’à 26 ans dans prévention des lésions précancéreuses du rectum, du cancer anal et des verrues. »

Cancer du col de l’utérus : les rapports sexuels doivent être protégés 

Le Dr Summer Dewdney a souligné que les rapports sexuels non protégés augmentent le risque de contracter une maladie sexuellement transmissible, mais aussi le risque d’infection par le VPH. « Cela peut augmenter considérablement vos chances de développer des modifications précancéreuses du col de l’utérus », dit-il. Cependant, il souligne que les préservatifs ne protègent pas toutes les zones susceptibles d’être infectées. « C’est pourquoi il est important de se faire vacciner contre le VPH en plus d’utiliser un préservatif. »

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Le tabagisme, un facteur de risque du cancer du col de l’utérus

Le tabac double le risque de développer un cancer du col de l’utérus. « Des études ont montré que les sous-produits du tabac endommagent l’ADN des cellules du col de l’utérus et peuvent contribuer au développement du cancer du col de l’utérus », explique l’oncologue-gynécologue.