(CercleFinance.com) – La Bourse de Paris (-0,2%) a effectué un test court à 6.650 à 16h, avant de retomber dans une fourchette étroite 6.625/6.635.
Les marchés entrent dans le mois de décembre (séance ‘3 sorcières’ ce vendredi 18) en mode ‘camisole de force algorithmique’ avec le CAC40 nulle part où aller (et moins que les 1,7 milliards d’euros échangés en 8 heures), modélisé par l’Euro- Stoxx50 ou DAX (-0,4%).
La pression est plus à Wall Street avec le S&P500 qui chute de -0,6%, le Nasdaq perd 0,9% (variation de +0,3% pour le Dow Jones qui remonte seul jusqu’à).
Cette semaine sera enregistrée, jeudi, par Thanksgiving Day aux Etats-Unis, une période de calme normal sur le marché… mais dans 90% des cas c’est bien car les prix sont tirés à la hausse l’intention avant d’atteindre autant de clients.
Les actions sont confortables grâce au retour du pétrole de 98 à 87$ et les marchés actions sont revenus depuis 7 semaines consécutives (mais les Bunds et les OAT n’ont pas encore bougé, et en tout cas, pire que le 3 octobre).
A l’approche de Thanksgiving et de la fin de l’année, la question est de savoir si tout se limitera à une réduction des conditions – cela peut s’exprimer de bien des façons – si la peur de rater le train de la montée (le ‘FOMO’ a-t-il encore un sens après le redémarrage à +20% ?) peut pousser de nombreux investisseurs à installer leur cash, ce qui peut faire fonctionner les systèmes’, propose l’équipe de BofA.
Problématiquement, les hauts responsables de la Fed ont récemment multiplié les informations pour laisser peu de place au doute sur la poursuite du resserrement monétaire.
Les investisseurs, qui cherchent toujours des obstacles pour poursuivre la récente reprise, regarderont les chiffres, même s’ils devraient être peu nombreux en cette semaine propre.
Ce matin, les constructeurs allemands affichaient une chute brutale de -4,2% en Allemagne en octobre, leur première baisse depuis 2 ans et demi, en raison de la forte baisse des prix des solides.
Destatis a déclaré que la baisse de 10,4 % des prix de l’énergie d’un mois à l’autre était due à la baisse des prix de l’électricité et du gaz naturel.
Sur un an, la hausse de l’indice PPI s’établit à 34,5%, ce qui montre une nette comparaison par rapport aux revenus de 45,8% enregistrés aux mois d’août et de septembre.