La région Centre-Val de Loire, comme le reste du pays, est touchée par une épidémie de bronchiolite, une infection respiratoire d’origine virale. Alors que le virus est, cette année, plus précoce et plus intense, l’Agence régionale de santé donne ses conseils pour prévenir cette maladie potentiellement grave chez les bébés.

« La bronchiolite est une infection respiratoire causée par un virus très contagieux, le virus respiratoire syncytial, explique l’Agence régionale de santé (ARS) Centre-Val de Loire dans un communiqué. Cette infection est responsable de l’inflammation des parois des bronchioles ( petites bronches), et est responsable d’une augmentation des sécrétions, responsable d’un phénomène d’obstruction. »

Si ses symptômes peuvent parfois sembler impressionnants, l’ARS rappelle que cette maladie, qui touche chaque année 30% des enfants de moins de deux ans, « est généralement bénigne et guérit spontanément ».

Cette année, cependant, le virus est plus avancé que d’habitude, mais aussi plus intense. En région, pour la semaine du 31 octobre au 6 novembre, « les bronchiolites des enfants de moins de deux ans ont représenté 22 % de l’activité des urgences toutes causes confondues dans cette tranche d’âge, expose l’ARS Hospitalisations, après s’être rendue aux urgences pour bronchiolite, représentaient 47% des hospitalisations chez les enfants de moins de deux ans.

Épidémie de bronchiolite : les hospitalisations au plus haut depuis 10 ans, alerte de santé publique France

Si les gestes barrières restent de très bons alliés pour limiter la propagation du virus de la bronchiolite, l’ARS donne ses bons conseils pour aller plus loin.

Pour protéger votre nourrisson :

Si vous êtes vous-même enrhumé, il est conseillé de : 

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Si vous devez consulter :

Contactez en priorité votre médecin ou votre pédiatre, qui pourra évaluer avec vous la situation et voir si une consultation médicale est nécessaire. Il peut également vous donner des conseils utiles pour suivre l’évolution des symptômes de votre enfant, pour détecter une éventuelle aggravation justifiant une nouvelle consultation ou un traitement hospitalier.

Appelez le 15 :