La Fashion Week est toujours pleine de surprises. En septembre 2011, le défilé Balenciaga printemps-été 2012 a failli tourner à la catastrophe lorsque les banquettes avant se sont soudainement effondrées. Récit.

29 septembre 2011, troisième jour de la Fashion Week de Paris. Après les collections printemps-été 2012 de Dries Van Noten et Rochas présentées la veille, la transformation de la maison Balenciaga présente sa dernière ligne. Les visiteurs affluent rue Cassette, dans le VIe arrondissement de Paris, pour découvrir la collection d’inspiration Samouraï imaginée par le directeur artistique de la marque de luxe, Nicolas Ghesquière. Sur scène, les costumes des guerriers japonais, les armures élaborées et les costumes des dictateurs japonais montrent qu’il y a une année aux couleurs du pays du Soleil Levant. Pourtant, ce ne sont pas les dernières créations de la maison qui feront les pages stylées des journaux au lendemain du défilé, mais c’est un événement qui compense presque sa perte.

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Anna Wintour, Catherine Deneuve… Les stars suivront le défilé debout

Les portes ouvrent environ trente minutes avant le début du spectacle. Les visiteurs sont assis sur des bancs laqués noirs et attendent patiemment les premières silhouettes. Soudain, un bruit sourd. L’un des bancs est tombé, renversant un groupe de rédactrices de mode. Invisible et inconnu, ce dernier est supprimé. Mais il est rapidement suivi d’un deuxième, puis d’un troisième. Les équipes sont inquiètes, les visiteurs sont impatients. Assis au premier rang, François Henri-Pinault (patron de PPR, ex-Kering, groupe Balenciaga) et son épouse Salma Hayek, Anna Wintour, Isabelle Huppert ou Catherine Deneuve, sont peut-être eux qui suivent souffrent de ces sentiments. bancs instables. L’actrice Salma Hayek, qui a déjà une jambe dans le plâtre, se lève pour éviter le drame. Bientôt, tout le monde le suivra, avec moins d’acceptation. Les derniers récalcitrants seront contraints de suivre le statut de l’émission, à la demande de la direction de la maison. Le lendemain du défilé, la presse s’interroge : L’événement pourrait-il signifier la mort des sièges ? L’avenir prouvera le contraire.

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